Le troisième ligne international Anglais, Steffon Armitage a quitté le Rugby Club Toulonnais l’été dernier afin de rejoindre les rangs de la Section Paloise pour trois saisons.

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le talentueux gratteur du Top 14 est revenu sur son départ du Rugby Club Toulonnais. Il avoue que c’est Carl Hayman qui a réussi à le convaincre de rejoindre le Béarn. Extrait:

« Ce n’est pas Simon Mannix qui m’a convaincu de venir et qui m’a parlé, c’est Carl Hayman. Il était un de mes meilleurs amis à Toulon. Il voulait que je vienne et m’a convaincu en me parlant des ambitions du club, de la grande qualité du groupe… Simon, j’en avais un peu entendu parler. Je savais qu’il avait joué en Premiership à Gloucester. Après que j’ai signé, tout le monde me disait : « Tu verras, Simon, c’est… Simon, un gars à part. C’est un très bon entraîneur. Ça se passe bien, je touche du bois. Ce sont les résultats qui parlent et valident un système. Le sien fonctionne. »

A Pau, Steffon Armitage a retrouvé un entraîneur qui n’hésite pas à pousser des coups de gueule comme Bernard Laporte, à savoir le Néo-Zélandais Simon Mannix. Extrait:

« Ah oui, il pique de bonnes colères et peut monter dans les tours. Mais il n’est pas comme Bernard, pour autant. Personne ne peut être comparé à lui. C’est quelqu’un de très spécial qui a sa propre façon de faire. S’il n’élevait jamais la voix, ce ne serait pas un bon entraîneur. Ses colères témoignent de sa passion, de son perfectionnisme. Il sait que ce groupe est capable de grandes choses et il veut toujours plus.  C’est un entraîneur vraiment direct, qui marche à la franchise. Il dit les choses comme elles le sont et comme il les ressent, sans détours. Je joue au haut niveau depuis quinze ans et j’ai connu différents types de management. J’ai toujours préféré avoir une personne honnête en face de moi comme l’est Simon. Ça permet de progresser et de résoudre rapidement les problèmes. »