Thomas Salles : « On vous le dit aussi pour montrer que c’est possible »

Thomas Salles : « On vous le dit aussi pour montrer que c’est possible »

26 janvier 2023 - 12:24

2 Commentaires

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L’arrière du Rugby Club Toulonnais, Thomas Salles s’est confié via Rugbyrama pour évoquer les difficultés rencontrées par le Rugby Club Toulonnais depuis le début de la saison.

Ce-dernier l’affirme : le groupe Varois ne doit surtout pas se contenter de la prestation effectuée contre les Zebre, en Challenge Cup. Extrait:

« Il ne faut pas se satisfaire de la performance face aux Zèbres, mais il faut être heureux du dénouement. On n’avait plus notre destin en main, mais on s’en sort bien avec les défaites de nos concurrents. Il faut être content de finir à 19 points, même s’il y avait la place de finir à 20 points. On doit faire plus, car on va très vite entrer dans des matchs à enjeu. »

Il évoque le départ de certains internationaux en raison du Tournoi des Six-Nations. Extrait:

« Chaque année, on perd des joueurs. On a perdu des leaders, mais il doit y avoir l’émergence d’autres mecs. On doit prendre des points. La saison se joue maintenant. On se doit d’accrocher ce Top 6. »

Le RCT va-t-il effectuer une remontada comme celle de la saison dernière ? Thomas Salles évoque le sujet. Extrait:

« En interne, on ne l’évoque pas tant que ça. On vous le dit aussi pour montrer que c’est possible de réaliser une énorme série, même si on a échoué à la fin. À la différence de l’an dernier, on a moins de retard. Mais on se doit aussi de passer à autre chose. Même si on n’est pas dans les clous, on n’est pas hors-jeu. On doit relativiser, rester calme et se demander ce que l’on a véritablement envie de faire. On doit capitaliser. C’est le maître-mot. »

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2 Commentaires

  1. RCTWINNER 26 janvier 2023 at 12h- Répondre

    Pour capitaliser, il faut faire moins de fautes récurrentes, ne pas user trop souvent de coup de pied, être plus présents sur les déblayages de rucks, assurer les touches, et jouer plus en équipe lorsque nous sommes dans l’avancée.

    Les exploits personnels ne sont pas à rejeter à condition que le porteur de balle soit bien suivi et épaulé.

  2. Sergio2B 26 janvier 2023 at 14h- Répondre

    C’est bien garçon d’être positif mais, être positif c’est « reconnaître ce qui est ».
    Trop souvent on pense qu’être positif c’est mettre l’accent sur le fait que tout va bien. Une sorte d’optimisme forcené qui n’est en fait qu’une négation de ce qui ne va pas.
    La fâcheuse mode du « positif » à tout prix nous conduit à nous mentir à nous-mêmes. Nous nous répétons alors « t’inquiètes pas, ça va aller, ne voir que le bon côté des choses » . Nous pouvons même trouver là de mauvais usages de la visualisation positive, quand celle-ci est utilisée pour se nier soi-même au lieu d’être utilisée comme une ressource.
    Être positif, en vérité, c’est reconnaître ce qui va, autant que ce qui ne va pas. C ‘est une sorte de pragmatisme, d’objectivation, dans laquelle on bénéficie de la lecture de l’ensemble des données. C’est une attitude permettant de prendre connaissance de tout l’énoncé d’un problème afin d’aboutir à une solution pertinente.
    En ce qui me concerne j’ai beaucoup de défiance quand j’entends et lis les propos des décideurs du RCT. La direction et le staff veulent se sentir compris, ces responsables osent parfois des  » je vous écoute  » et des  » je vous comprends  » Mais, trop souvent, ces mots sonnent creux et résonnent plus qu’ils ne raisonnent. Ils ont un parfum d’évitement, plus qu’un arôme de compréhension. Le remède devient alors pire que le mal car la confiance se fait défiance.
    Il peut être utile de s’extraire du dogme positif des mots qui produisent de nombreux maux aux effets indésirables et récupérer le discernement nécessaire du sportif dans le concret de ses actes visible partout sur le terrain et par tous !