Ce week-end, l’ex-pilier Toulonnais, Fabien Barcella sera titulaire avec Grenoble pour affronter Montpellier.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, l’ancien Varois revient sur son départ de Toulon. Il explique notamment ne pas en vouloir à Bernard Laporte de ne pas lui avoir donné sa chance. Extrait:

Après avoir passé l’été à la mer, vous voici l’hiver à la montagne… Une activité digne d’un travailleur saisonnier !

(il s’esclaffe) Si on me l’avait dit au mois de juillet, je ne l’aurais pas cru. Je pensais passer l’hiver au soleil, je le passe au pied des Alpes… Mais j’en suis très content. Ma situation personnelle s’enlisait à Toulon. Comme j’ai signé assez tôt à Grenoble et que le club a récemment compté plusieurs blessés à mon poste, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le FCG plus tôt que prévu. Tout s’est réglé très vite, en moins d’une semaine. J’ai rencontré Bernard Laporte, qui a été très clean avec moi. D’un coup d’un seul, je me suis retrouvé ici, et j’ai profité que les autres joueurs du groupe soient en vacances pour trouver un logement et m’installer.

Avez-vous toujours compris les choix de Bernard Laporte, qui ne vous que peu intégré à la rotation des piliers au RCT ?

Je ne suis pas du genre à aller provoquer des discussions avec les entraîneurs, ni à les critiquer après coup. Il a choisi de me lâcher à ma demande, alors qu’il pouvait tout à fait décider de me garder sous le coude en cas de blessures. C’est un très grand entraîneur, ses résultats plaident pour lui. Son mode de management est connu et a fait ses preuves. Alexandre Menini et Xavier Chiocci étaient au-dessus en ce début de saison, et Bernard ne voulait pas non plus gêner l’éclosion de Florian Fresia, un jeune du cru. Je comprenais ses choix, mais je ne pouvais pas me contenter de les comprendre.

Il ne s’agira samedi que de votre deuxième titularisation de la saison, la première avec Grenoble. Nourrissez-vous une certaine appréhension au niveau de votre condition physique ?

Avant une première, il y a toujours de l’appréhension, forcément. Je n’ai pas beaucoup de rythme, mais, à mon âge, j’espère avoir l’expérience suffisante pour ne pas me griller trop vite (sourire). Au niveau de la mêlée, j’ai déjà quelques automatismes avec Arnaud Héguy (les deux joueurs se sont côtoyés durant trois saisons à Biarritz, N.D.L.R.). Il y a surtout beaucoup de données à ingurgiter rapidement, des codes, des combinaisons, pour ne pas se tromper dans les annonces en touche… Cela contribue à conférer une pression particulière.