Toulouse piqué au vif : la réaction qui fait trembler La Rochelle

Toulouse piqué au vif : la réaction qui fait trembler La Rochelle

Le dimanche 28 décembre 2025 à 17:52 par David Demri

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Le Stade Toulousain a cette particularité rare : plus on l’attaque, plus il se redresse. Une semaine après la défaite frustrante à Glasgow et alors que l’affaire Melvyn Jaminet a valu au club deux points en moins, les Rouges et Noirs ont débarqué à Lyon avec un esprit de revanche brûlant. Score final : 19-41, un message envoyé en lettres capitales. Prochain arrêt : La Rochelle. Autre ambiance, même danger.

La colère comme carburant

Depuis toujours, le club construit ses plus grandes performances sur une sensation de siège permanent. Comme si se croire seul contre tous était son moteur naturel. Face au LOU, le contexte était explosif : revers européen, sanction disciplinaire, climat tendu. Résultat, un match référence, dominé dans l’agressivité, l’impact, le rythme. Toulouse avait besoin d’une cible, il l’a trouvée.

Sur la pelouse de Gerland, Ugo Mola a livré ce que certains joueurs ont décrit comme un électrochoc verbal, rassemblé en cercle au milieu du terrain. « Tout le monde dégueule sur notre président, sur notre club, sur tout le monde » a lancé le manager. « Après les mecs, je vous l’ai dit toute la semaine et depuis un petit moment : Notre seul mode d’expression, c’est ce putain de rugby. Il n’y a que le rugby qui compte. Le reste, ça ne sert à rien. Pas de petite phrase. On rentre à la maison. On prend l’avion. On passe un bon Noël et on se prépare pour le week-end prochain. »

Le message était clair : répondre par le terrain. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait.

L’historique parle pour eux

Ce rebond n’a rien d’un accident. Toulouse a déjà prouvé qu’il transformait la frustration en armes de destruction. La saison passée, éliminé en Champions Cup par l’UBB, le club avait ensuite roué Toulon au Vélodrome (50-16). En octobre dernier encore, après une soirée ratée à Bayonne, l’UBB avait encaissé 56 points. Chaque fois la même logique : vexez-les, et vous récolterez l’ouragan.

Karim Ghezal, manager du LOU, résumait ce sentiment après le match : « On n’est pas invités avec eux quand ils sont énervés. On ne joue pas dans la même cour. On jouait une équipe qui a remporté cinq des six derniers titres et qui sera championne à la fin de la saison. » La phrase sonne comme un constat d’impuissance.

Une culture interne obsédée par la réponse

Dans les vestiaires rouges et noirs, perdre n’est jamais neutre. Ange Capuozzo l’explique sans détour : « La défaite nous remet tous en question individuellement sur notre façon d’aborder les matches. […] Quand ça perd, forcément qu’on cherche à savoir ce qui n’a pas fonctionné. Donc oui, il y a toujours un surplus de motivation. »

Clément Poitrenaud va dans le même sens : « C’est un état d’esprit. […] Cette défaite à Glasgow, ajoutée au fait qu’on n’avait pas gagné à Lyon depuis très longtemps, a fait que les mecs se sont jetés dans la bataille de manière très déterminée. Franchement, on a fait le job. »

La Rochelle arrive – mauvais timing pour se présenter face à un Toulouse vexé

Dimanche, au Stadium, La Rochelle devra affronter une équipe qui se nourrit des tempêtes. Et lorsque Toulouse se sent attaqué, il devient souvent injouable.

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1 Commentaire

  1. Les2tours 28 décembre 2025 at 18h- Répondre

    Le contexte n’est que le problème des toulousains…pour ce qui est de La Rochelle le match le plus important étant la prochaine réception à Deflandre, pour preuve l’équipe alignée ce soir …

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