Ugo Boniface raconte son arrivée mouvementée à l’UBB : « Je n’étais pas forcément apprécié ! »

Ugo Boniface raconte son arrivée mouvementée à l’UBB : « Je n’étais pas forcément apprécié ! »

Le dimanche 19 mai 2024 à 1:30 par David Demri

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Ce dimanche soir, l’Union Bordeaux-Bègles défiera le Stade-Français Paris au Stade Jean-Bouin à l’occasion de la 24ème journée du Top 14.

Les Bordelais vont tenter de renverser les Parisiens pour essayer de les dépasser au classement et intégrer le top 2, synonyme de qualification directe pour les demi-finales du championnat.

L’ancien pilier de Bayonne qui évolue désormais à l’UBB, Ugo Boniface s’est confié via l’AFP.

Il a raconté son arrivée délicate à Bordeaux, l’été dernier. Extrait:

C’était dur à vivre car je suis arrivé un peu blessé et j’ai dû me faire opérer. Après, Christophe Urios s’est fait virer et je n’étais pas forcément apprécié des coaches qui sont restés donc ça a été compliqué… Je me suis accroché comme j’ai pu, j’ai pris un ‘prépa’ mental, il m’a vraiment aidé à surmonter ce passage. Je m’étais dit que je me préparerais pour cette année et, pour l’instant, ça fonctionne.

L’arrivée de Yannick Bru n’a pas forcément été une bonne nouvelle pour lui, comme il l’explique. Extrait:

Oui et non. Je connais bien Yannick. Autant que lui me connait, il sait un peu comment me gérer. Mais ce n’était pas du tout la même équipe qu’à Bayonne. Là, on a une équipe un peu plus compétitive, il y a plus de bons joueurs et plus d’autres choix à faire. J’étais très content mais je le prenais plus comme un nouvel entraîneur.

Dans la foulée, il explique ressentir beaucoup de différences entre Bayonne et l’UBB. Extrait:

Je suis arrivé à l’UBB, on venait de monter avec Bayonne, de gagner la finale, j’avais beaucoup joué en Pro D2 et en bas de tableau en Top 14, les exigences ne sont pas les mêmes, les joueurs ne sont pas les mêmes. Bayonne, on n’avait pas trop de ‘stars’. T’arrives dans un club où il y a beaucoup d’internationaux, qui jouent le Six nations donc les exigences ne sont pas les mêmes en terme d’entraînement.

Aussi, il indique devoir apprendre encore énormément sur son poste. Extrait:

Les ficelles, si on les a à 33 ou 34 ans, c’est très bien ! A 25 ans, il nous reste beaucoup à apprendre. Contre Vadim Cobilas (pilier droit moldave qui a pris sa retraite à 40 ans, NDLR), c’était très dur à l’entraînement. J’avais joué avec Bayonne contre lui, c’est un peu la référence des piliers droits en Top 14. Il était à 100 % de son potentiel et il savait tout faire en mêlée. J’ai beaucoup appris auprès de lui.

Ugo Boniface l’affirme : l’UBB possède la meilleure ligne de trois-quarts du Top 14. Extrait:

On a, je pense, la meilleure ligne de trois-quarts du championnat, on a l’habitude de vivre un peu dans l’ombre et peut-être que cela nous va qu’on ne parle pas trop de nous. Cela nous force à faire des bons matches, des grosses performances pour les aider au mieux et qu’ils finissent les coups.

Devant, on a remis les ingrédients, ce n’est pas exceptionnel, ça ne se voit pas trop à la télé mais, tant qu’on peut lancer le jeu sur nos mêlées ou nos touches, c’est très bien pour faire briller les trois-quarts.

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