Un an après son arrivée à l’Union Bordeaux-Bègles, Enzo Reybier s’apprête à revenir à Oyonnax, son ancien club. À 23 ans, l’ailier jurassien cherche à retrouver du temps de jeu, fortement limité chez les Girondins.

Arrivé à l’UBB à l’été 2024, Enzo Reybier avait pour ambition de s’imposer dans une ligne de trois-quarts prestigieuse, surnommée la « patrouille de France », aux côtés de Louis Bielle-Biarrey, Damian Penaud ou encore Pablo Uberti.

Fort d’un potentiel reconnu – il avait été convoqué avec les Bleus pour la tournée au Japon en 2022, à seulement 20 ans – il avait marqué les esprits dès sa première à Chaban, en inscrivant un doublé contre l’Usap.

Mais la concurrence féroce sur les ailes bordelaises a progressivement réduit son influence. Cette saison, Reybier n’a participé qu’à huit matchs de Top 14, avec seulement trois titularisations. Une situation frustrante pour un joueur en quête de progression et de régularité.

Un retour à Oyonnax dans les tuyaux

Alors qu’il est encore sous contrat avec Bordeaux jusqu’en 2027, Enzo Reybier devrait prochainement faire son retour à Oyonnax, selon plusieurs sources proches du dossier annonce Midi Olympique.

Les modalités de l’opération ne sont pas encore finalisées – prêt ou transfert sec – mais les discussions sont bien engagées et l’optimisme grandit dans l’Ain.

Ce retour marquerait un nouveau tournant pour le natif du Jura, qui avait brillé sous les couleurs oyonnaxiennes avec 11 essais en 40 matchs. Dans un club en quête de relance, son profil explosif et sa connaissance de l’environnement pourraient être des atouts précieux.

Une concurrence impitoyable à l’UBB

Le manque de perspective à Bordeaux n’est pas sans explication : entre les indéboulonnables Louis Bielle-Biarrey, Damian Penaud, le polyvalent Pablo Uberti, mais aussi le retour en forme d’Arthur Retière, l’émergence de Jon Echegaray et l’arrivée annoncée de Xan Mousques, les places sont chères dans le triangle arrière.

Face à cet embouteillage, le produit du FC Saint-Claude Rugby semble avoir fait le choix du réalisme : retrouver des responsabilités et du temps de jeu pour relancer une trajectoire qui ne demande qu’à reprendre son envol. Oyonnax pourrait être le théâtre de cette relance.