Une histoire de revanches (lefigaro.fr)

Une histoire de revanches (lefigaro.fr)

Le jeudi 26 août 2010 à 21:52 par David Demri

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Le choc entre Toulon et le Racing à Mayol vendredi soir ne manque pas de piquant entre deux formations revanchardes. Même si les raisons diffèrent, Toulonnais et Racingmen n’ont qu’une idée en tête : gagner.

Dissiper les malentendus
«On est comme un gamin qui s’est fait taper sur la main après une c…. Mais un gamin, ça peut en refaire. Si c’est pour se faire taper par le Racing, cela ne sert pas à grand-chose…» Mourad Boudjellal n’a pas d’équivalent pour planter le décor. Après la réaction d’orgueil de Toulon à Biarritz (3-13) vendredi dernier, le président varois sait que ce succès ne sera intéressant qu’en cas de bon résultat lors de la réception des Franciliens à Mayol. Après le couac vécu contre Bayonne (22-26) en ouverture, les Toulonnais doivent absolument l’emporter à domicile pour dissiper les moindres malentendus. «Nous avons une revanche à prendre devant notre public, assume Philippe Saint-André. Cela va être très compliqué car les Racingmen vont venir avec le même état d’esprit que nous avons eu à Biarritz, après être passés au travers à Montpellier.» Pour réussir dans son entreprise, le technicien varois compte sur les retours de Mignoni, Fernandez-Lobbe et Van Niekerk, précieux dans la mécanique toulonnaise.

L’envie de se racheter
De son côté, le Racing-Métro arrive sur la Rade teinté d’un féroce appétit. Largement battus par Montpellier (36-19), après avoir rendu une copie bien fade, les hommes de Pierre Berbizier ne seraient pas contre conclure leur troisième déplacement consécutif par un exploit à Mayol. «Nous avons une revanche envers nous-mêmes par rapport à la semaine dernière, reconnait Jérôme Fillol. Nous avons envie de redorer notre maillot parce que nous n’avons pas été au rendez-vous.» Des propos qui dévoilent l’état d’esprit revanchard qui animera les Ciel et Blanc vendredi soir. Des Franciliens qui pourront compter sur la présence de Juan Martin Hernandez, convoqué pour la première fois dans le groupe après quasiment un an sans jouer. Encore loin de son niveau, l’Argentin, remplaçant au coup d’envoi, fera ses débuts sous ses nouvelles couleurs. Avec Fall, Nallet et Chabal, mais sans Durand et Steyn, le Racing a les armes pour rivaliser. Et éventuellement se racheter.

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