Vincent Clerc raconte l’essai le plus pourri de sa carrière

Vincent Clerc raconte l’essai le plus pourri de sa carrière

12 mars 2018 - 20:04

4 Commentaires

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Samedi soir contre le SU Agen, l’ailier Toulonnais Vincent Clerc a inscrit le 100ème essai de sa carrière en Top 14. Il a ainsi égalé le record détenu jusqu’à présent par Laurent Arbo.

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, Vincent Clerc a détaillé l’essai le plus pourri de sa carrière. Il avoue avoir eu honte et s’être excusé auprès de son coéquipier Greg Lamboley. Extrait:

« Des essais de raccroc, j’en ai marqué un paquet parce que des gars comme Clément Poitrenaud ou Yannick Jauzion m’ont fait croquer pas mal de fois après avoir fait tout le job. Je n’avais plus qu’à m’allonger dans l’en-but. Mais le plus pourri, je sais lequel c’est : sur ma dernière année à Toulouse, contre le Stade Français au Stadium (victoire 36-3, le 27 mars 2016 : ce jour-là, il inscrit un doublé). Je suis emballé par le match, ça se passe plutôt bien. À un moment donné, il y a une diagonale au pied (de Doussain pour Cros), je suis focalisé sur la remise intérieure (de Cros) et je marque. Quand je revois l’action sur l’écran géant ensuite, je me rends compte que mon pote Greg Lamboley était là, que le ballon était pour lui, mais je passe comme un boulet de canon, je l’attrape et je marque. Ça m’a valu quelques vannes dans le vestiaire. C’est celui que je regrette le plus et je me suis même excusé dans le vestiaire. »

Vincent Clerc a également raconté l’essai immanquable qu’il n’a pas réussi à aplatir. Extrait:

« C’était à Barcelone contre Perpignan. On prenait vraiment une pilule (défaite 34-20, le 15 septembre 2012). Je pars en contre ballon au pied, le ballon arrive dans l’en-but et, au moment d’aplatir, il roule sur la partie qui se transforme en synthétique. Il y a un mauvais rebond, je le juge mal et je fais en-avant dans l’en-but. Du coup, je me suis fait chambrer derrière par les mecs. Je me souviens aussi une fois à Bayonne que je fais un crochet intérieur inutile alors que je peux y aller. Le mec ne mord pas du tout. Il me prend et là, j’étais dégoûté parce que je m’étais fait coffrer. Ces actions-là me restent et, lorsque les situations se représentent, si je peux tirer tout droit, je le fais. »

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4 Commentaires

  1. La close 83 12 mars 2018 at 20h- Répondre

    De tout ça tu en riras très toute ta vie VINCENT

  2. Tacade 12 mars 2018 at 21h- Répondre

    IL YA rien a dire un essai pour ce qui ont déja joué au rugby et un essai et qu’il soit en top 14 en pro d2 en fédérale ou encore plus bas a mon époque c’elle des A .Herrero Ch . Carrére A . Gruarin , Fabre , Vadella etc ….. quand tu marque tu prends ton pieds comme Fikou et bien d’autres avant lui l’on pris sous les couleurs Seynoises avant de jouer au niveau superieur et meme international . Mais la je parle d’un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaitres le temps ou notre sport était encore un sport d’hommes

    • Pikatéou 13 mars 2018 at 07h- Répondre

      Ça pique les yeux les fautes d orthographes, je pensais que les anciens maîtrisaient la langue française.
      Et au niveau du sport d’hommes je pense que tu mets la meilleure équipe de l ancienne époque ils s en prennent 50 contre oyonnax

  3. AS 13 mars 2018 at 06h- Répondre

    Un peu de Clerc OK ,mais là à mon gout c’est trop ,car il est plus Toulousain
    comme il le dit lui même ,que Toulonnais.