Wesley Fofana évoque les défaites de Clermont contre Toulon en finales

Wesley Fofana évoque les défaites de Clermont contre Toulon en finales

17 septembre 2022 - 12:20

0 Commentaire

Publicité

Entre 2013 et 2016, Clermont a perdu plusieurs finales contre le Rugby Club Toulonnais, en Coupe d’Europe.

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le trois-quarts centre Wesley Fofana – qui a mis un terme à sa carrière de joueur cet été – est revenu sur ces moments délicats.

Il explique que la Coupe d’Europe restera son plus grand regret. Extrait:

« J’aurais tellement aimé apporter plus à ce club… Si je regarde ma carrière, il y a des vides. Des petits endroits où il manque des choses, par-ci, par-là. La Coupe d’Europe bien évidemment. C’est mon grand regret.

Quand tu es jeune, que tu prépares une finale, tu prends ça un peu trop à la légère. Tu te dis qu’il y en aura plein d’autres et tu n’écoutes pas les anciens qui te disent : « donne tout, c’est peut-être la dernière ». Moi, en tout cas, j’étais comme ça. J’aurais pu mieux faire. Avec la génération qu’on avait à l’ASM, on aurait dû gagner plus de titres. Beaucoup plus. »

Il l’affirme : la défaite contre Toulon en finale de Coupe d’Europe en 2013 n’est pas sa plus grande déception. Il s’explique. Extrait:

« Bizarrement, non. C’est la fois où nous avons été les plus proches mais j’étais jeune, j’avais moins de recul. Je ne l’ai pas vécu de façon si violente. 2015, encore une finale perdue contre Toulon. Cette fois, ils nous dominent clairement et pourtant, j’ai eu beaucoup plus de mal à l’encaisser. J’avais vieilli, je réalisais mieux le poids d’une défaite en finale. D’ailleurs, dans cette logique, la plus dure de toutes fut celle de Top 14 perdue en 2019, contre Toulouse. La dernière.

C’était un très grand Toulouse en face, aucun souci. Mais j’avais adoré la façon dont nous avions construit notre saison. Sans faire de bruit, en laissant la lumière aux autres. On s’était dit qu’on restait dans cette position et qu’à la fin, on raflerait tout. C’était une belle équipe, une belle aventure, une belle histoire. Il y avait déjà eu le titre en Challenge Cup quelques semaines plus tôt et même si ça n’aurait été qu’un « petit doublé », on avait l’occasion de marquer l’histoire du club. Mais Toulouse nous a dominés. Cette finale, j’ai mis beaucoup, beaucoup de temps à l’accepter et la digérer. Demandez à Franck (Azéma), il vous dira à quel point j’ai mis du temps à me relever. »

Publicité

0 Commentaire