Wilkinson: «C’est un problème»

Wilkinson: «C’est un problème»

6 octobre 2011 - 9:34

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«Jonny Wilkinson, vous retrouvez une nouvelle fois les Français en phases finales. Les victoires de 2003 et 2007 peuvent-elles avoir un impact psychologique ?
Même si 2003 et 2007 sont de bons souvenirs, le contexte ici est très différent. On sait que face à une équipe capable de sortir une action fabuleuse à tout moment, il suffit d’une seconde d’inattention pour se retrouver à discuter sous les poteaux après un essai.

Qu’avez-vous pensé de la défaite des Français face aux Tonga (19-14) ?
Pour nous, c’est un problème. C’est exactement le genre de motivation dont avait besoin l’équipe de France. Quand ils sont confrontés à ce genre de résultat, les Français deviennent très difficiles à jouer. Ils auront la motivation nécessaire pour montrer qu’ils méritent mieux individuellement et collectivement. C’est la chose la plus dangereuse qui pouvait nous arriver.

«Morgan Parra est capable de faire de grandes choses»

Vous êtes surpris de vous retrouver face à Morgan Parra?
J’ai beaucoup de respect pour lui. Je sais qu’il est capable de faire de grandes choses. A mon avis, il est à même de trouver ce qu’il y a de mieux chez les autres joueurs de son équipe. Il a la clé. Dans sa tête, avec sa mentalité, il sait quelle est la meilleure chose à faire. Il est dangereux, difficile à défendre.

Que vous inspire votre association avec Toby Flood ?
On a joué plusieurs fois ensemble à la fin de la Coupe du monde 2007 et lors du Tournoi 2008. C’est une bonne expérience pour moi. Je sais qu’il va beaucoup m’aider. C’est drôle de jouer à ses côtés. Je le connais depuis 2004 où j’entraînais les gamins de King’s College à NewCastle. Il avait 17 ans, c’était la star de son école. Et il nous a rejoint au club NewCastle. Je l’ai vu devenir le joueur qu’il est aujourd’hui.

L’équipe de France va sans doute mettre l’accent sur le combat des avants. Vous essaierez de les contrer avec plus de jeu?
C’est toujours une question difficile. J’ai l’envie de jouer d’une façon qui implique toute l’équipe. J’adore le rugby quand on joue sur la puissance des avants, avec la vitesse des arrières, avec toutes les options de jeu au pied. Mais je dois m’adapter à l’équipe qui en face de moi. Si on ne peut pas trouver d’automatismes, à cause de la pluie, du vent, cela fait partie du processus dans ma tête de découvrir la façon de gagner. C’est difficile. Il faut trouver la meilleure façon de gagner. Et ce n’est pas toujours le plan de jeu que l’on avait prévu avant le match. Mais si c’était possible de jouer un match de rugby sans taper au pied pendant 80 minutes, je le ferais (sourire).»

Source l’équipe.fr

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