Wilkinson envoie Toulon en finale du Challenge

Wilkinson envoie Toulon en finale du Challenge

28 avril 2012 - 0:52

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Jonny Wilkinson n’a peut-être pas connu sa réussite habituelle mais c’est tout de même lui qui a qualifié, ce vendredi soir, Toulon pour la deuxième finale de Challenge européen de son histoire. Malgré cinq pénalités et deux drops ratés, l’ouvreur anglais a terminé la rencontre face au Stade français avec la bagatelle de vingt-sept unités au compteur. Mieux, il a su faire preuve d’un incroyable mental à l’ultime minute de la rencontre en passant le drop victorieux, ruinant ainsi les espoirs de Parisiens qui peuvent nourrir de très gros regrets (32-29).

Même si l’entraîneur Michael Cheika avait décidé d’aligner une équipe mixte, titularisant notamment le troisième ligne wallaby George Smith au poste de centre, la formation parisienne a crânement joué sa chance, faisant notamment douter le public de Mayol pendant plus d’une heure. Bien en place et très réalistes, les joueurs du Stade français capitalisaient lors de chaque incursion dans le camp varois. Bonneval, après une percée tranchante d’Arias (12e) répondait à l’essai précoce d’Armitage sur le coup d’envoi (2e). Mieux, Plisson faisait admirer sa précision au pied (16e, 21e, 26e, 38e) et donnait un capital intéressant de huit unités d’avance à son équipe à la pause (19-11).

L’indiscipline parisienne fatale

Le problème, c’est que les Parisiens ont subi en deuxième période, face au vent. Incapables de se sortir de leur camp, ils n’arrivaient pas à contenir les assauts toulonnais et se mettaient très régulièrement à la faute. En moins de dix minutes, Jonny Wilkinson comblait l’écart au score (43e, 47e, 50e) et donnait même l’avantage à son équipe, dominatrice mais peu efficace dans les 22m parisiens. Supérieur à l’impact et ayant rectifié le tir en mêlée fermée, le RCT gérait son affaire mais restait sous la menace des coéquipiers de David Attoub. Et sur une merveille de combinaison au sortir d’une mêlée, Turinui glaçait l’ambiance de Mayol (60e) symbolisant le beau pragmatisme du Stade français. Toulon devait se faire violence pour remporter une rencontre que beaucoup de personnes voyaient plus déséquilibrée.

Le carton jaune d’Arias pour un acte d’antijeu a précipité la chute du Stade français (70e). Acculée dans son camp, l’équipe de la capitale multipliait les fautes mais Wilkinson ratait par deux fois l’occasion de donner l’avantage à son équipe. Se précipitant trop, le RCT gâchait même trop de munitions à l’image de deux drops complètement manqués dans les derniers instants, laissant planer la possibilité d’une prolongation. C’est à ce moment-là que Jonny Wilkinson sortit son costume de sauveur…pour le plus grand plaisir de Bernard Laporte et Mourad Boudjellal. Toulon a souffert mais peut envisager, le 18 mai prochain au Stoop de Twickenham, de remporter le premier trophée de sa saison.

Rugbyrama

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  1. Personne 28 avril 2012 at 05h

    😉 … pour les buteurs, il y a des jours avec et des jours sans … avec JW, quel que soit le jour, on préfère jouer avec que sans !

  2. starlette 28 avril 2012 at 07h

    😯 Personne,bonjour,d'accord avec toi mais, hier soir, c'est quand même 23 points laissés en route

  3. guy 28 avril 2012 at 08h

    😉 8) Ca serait beau si on gagné notre premier titre européen à Twickenham, berceau et temple du rugby, et jardin de Jonny. Moi j'y vois comme un clin d'oeil du destin, alors j'y crois dur comme fer.

  4. Seb 28 avril 2012 at 08h

    Drop à la dernière minute.. Ça vous rappelle pas un certain Angleterre/Australie, en 2003.. ?

    Johnny, l'homme des derniers instants, le crucifieur d'espoirs !

  5. Juliano 28 avril 2012 at 09h

    Ne pas oublier aussi le 16 eme homme qui a été contre nous en première mi temps et avec nous en seconde… MSiou mistral tournoyant….

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