Ce samedi après-midi, la Fédération Française de Rugby a pris un savon signé Patrice Collazo.

En effet, le manager du Rugby Club Toulonnais n’a pas du tout apprécié le communiqué publié par la FFR à quelques heures seulement du match de Top 14 de son équipe contre la Section Paloise, programmé samedi après-midi au Stade du Hameau à l’occasion de la 17ème journée du Top 14.

Dans ce communiqué était indiqué que Swan Rebbadj et Jean-Baptiste Gros étaient considérés « cas contacts ».

Dans la foulée, le club Varois publiait un communiqué pour démentir formellement cette information, précisant que le deuxième ligne avait été testé négatif et avait obtenu l’accord de la Ligue Nationale de Rugby pour jouer le match du week-end contre Pau.

Voilà un drôle de scénario puisque, du côté de la Fédération, Swan Rebbadj demeure un cas contact tandis que du côté de la Ligue, le joueur est « clean » et peut donc jouer.

Pourquoi Swan Rebbadj est-il assimilé à un cas contact ? Tout simplement parce que deux membres du groupe Toulonnais ont été testés positifs cette semaine. Par conséquent, aux yeux de la Fédération, c’est tout l’effectif Toulonnais qui est considéré comme cas contact, sauf les joueurs n’ayant pas fréquenté le groupe Rouge et Noir ces dernières semaines, à savoir ceux qui étaient avec le groupe France (Ollivon, Taofifenua, Carbonel, Serin).

Il s’agit-là d’un gros manque de cohérence entre les deux instances qui ne se sont pas accordées entre elles sur ce dossier. Pourquoi Swan Rebbadj est-il considéré cas contact alors qu’il est autorisé à jouer en Top 14 ?

De plus, pourquoi les joueurs du RCT sont-ils considérés cas contact tandis que tous les joueurs du groupe France ayant partagé les dernières semaines de travail avec les cinq contaminés de l’équipe de France ne sont pas comptabilisés cas contacts aux yeux de la Fédération ?

Et malheureusement pour Swan Rebbadj, il ne rejoindra pas le groupe France comme cela était initialement prévu. En effet, le jeune Toulonnais a été invité à rester chez lui tout comme Jean-Baptiste Gros d’ailleurs, lui aussi cas contact aux yeux de la Fédération Française de Rugby, qui ne veut plus prendre le moindre risque.

Vous avez dit fiasco ?