Yann Delaigue avoue avoir été impressionné par le jeune ouvreur Anthony Belleau

Yann Delaigue avoue avoir été impressionné par le jeune ouvreur Anthony Belleau

Le mercredi 31 mai 2017 à 9:30 par David Demri

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L’ancien ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Yann Delaigue s’est confié dans les colonnes de Var-matin au sujet de la performance du jeune ouvreur Varois Anthony Belleau contre La Rochelle, en demi-finale du Top 14.

L’ex-international Français avoue ainsi avoir été impressionné par la performance et le sang froid du joueur Toulonnais. Il explique qu’il fallait vraiment oser et avoir du courage pour tenter ce drop à la toute dernière seconde de jeu. Extrait:

« Moi, j’avais fait la saison entière. Je n’avais pas été parachuté comme ça. Lui, c’est la belle histoire ! Il avait joué 250 minutes depuis le début de la saison dont deux fois en tant que titulaire, ça ne s’était toujours pas bien passé et là, il rentre dans un groupe et il est déterminant. C’est magnifique. Il fait une première mi-temps pas mal, mais pas extra. Il a un ou deux jeux au pied moyen. Par contre en seconde, il prend confiance, dès qu’il y a un intervalle, il essaie de le prendre. Il fait bien jouer ses partenaires. Giteau lui a peut-être amené un peu de sérénité. Ce que j’ai trouvé incroyable, et les gens qui ne parlent que du drop ont oublié de le souligner, c’est la pénaltouche qu’il trouve de loin avec un angle très fermé. C’est peut-être l’insouciance de la jeunesse. Je pense qu’un joueur expérimenté aurait assuré une touche beaucoup plus courte. Lui trouve cette touche magnifique qui a mis son équipe en position de marquer… Sa performance est là et j’ai aussi adoré le voir demander le ballon sur le drop. Ça ne se bousculait pas au portillon. Il fallait quand même avoir des corones pour se dire : je vais prendre ce coup de pied. C’est bien ! »

Yann Delaigue ne manque pas de donner quelques conseils à Anthony Belleau pour la finale du Top 14, dans le cas où il venait à être titularisé. Extrait:

« Il ne faut surtout pas qu’il se fasse bouffer par l’événement. Il doit garder son enthousiasme et j’espère qu’il va conserver la confiance qu’il a acquise sur cette demi-finale. Je pense que ça va le booster. Il ne faut pas qu’il se fasse submerger par l’émotion et la pression mais au contraire qu’il voit ça comme un bonheur intense et qu’il joue comme si c’était son dernier match… L’insouciance, c’est bien aussi. On en avait beaucoup en 92 et ça nous a rendu service… »

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1 Commentaire

  1. Jf 31 mai 2017 at 12h- Répondre

    Ben moi je ne l’ai pas trouvé moyen du tout en première période. Il a eu un très bon jeu au pied, et surtout il a été énorme en défense.