Yannick Bru réagit aux retraites internationales de Jefferson Poirot et Sébastien Vahaamahina

Yannick Bru réagit aux retraites internationales de Jefferson Poirot et Sébastien Vahaamahina

14 juin 2020 - 18:25

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Le manager de l’Aviron Bayonnais, Yannick Bru s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de vendredi pour évoquer notamment la décision de Jefferson Poirot de mettre un terme à sa carrière internationale.

Ainsi, le technicien Bayonnais avoue être très surpris par une telle décision.

Il trouve très dommage que Jefferson Poirot ait décidé d’arrêter l’équipe de France. Il pense cependant qu’il reviendra sur sa décision. Extrait:

« Jeff allait sur ses quatre plus belles années de rugby à son poste. Plus tôt dans l’entretien, j’ai parlé de la période de mutation du cinq de devant. Jeff Poirot, par rapport aux autres gauchers, c’était un mutant à l’époque ! Avec Philippe Saint-André ou Guy Novès, nous étions convaincus que c’était le prototype des piliers néo-zélandais. Oui, il avait des efforts à faire en mêlée fermée. Il en a fait. Oui, il est encore perfectible, mais à son poste, on apprend tous les jours. Je trouve ça dommage qu’il arrête parce que, dans la complémentarité avec Cyril Baille qui est plus accompli dans l’exercice de la mêlée fermée, le binôme était séduisant. Je pense qu’il reviendra sur sa décision. »

Yannick Bru s’est également exprimé sur la décision de Sébastien Vahaamahina d’arrêter l’équipe de France à l’issue de la dernière Coupe du monde au Japon.

Pour lui, le joueur Clermontois est un extraterrestre à son poste. Extrait:

« Vahaamahina ? Il a débuté en 2012, il avait 21 ans. Combien de fois, tous les observateurs nous ont dit, « pourquoi vous vous obstinez avec lui ? » Tout simplement parce que c’est un extraterrestre. C’est un deuxième ligne qui va aussi vite qu’un flanker. Il est très doué avec le ballon dans les mains, il excelle dans la zone de rucks. C’est une force de la nature et un gros pousseur en mêlée. Combien d’années lui a-t-il fallu pour prendre la mesure du niveau international ? Six ou sept ans et c’est normal. Avec « Séb », entre 2018 et 2019, on a vu un des meilleurs 5 du circuit international. J’ai trouvé dommage qu’il arrête. J’ai beaucoup échangé avec Franck Azéma sur la façon de gérer Vahaamahina. Il fait partie des mecs qu’on ne peut pas manager qu’avec de l’exigence. Il fonctionne au plaisir, à l’affect et j’ai beaucoup appris. J’espère qu’il reviendra aussi sur sa décision. »

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