Bastareaud convaincant, Tillous-Borde et Guirado propres, Taofifenua en difficulté
Bastareaud convaincant, Tillous-Borde et Guirado propres, Taofifenua en difficulté
2 mars 2015 - 11:32
6 Commentaires
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Mathieu Bastareaud a fait une entrée plutôt convaincante. Dans son registre, le Toulonnais s’est inscrit dans l’avancée et a assuré en défense. Mais il a aussi montré qu’il était adroit, notamment sur cette passe après contact pour Guitoune (37e) ou en jouant devant la défense avant l’essai de Dulin (68e). C’est lui, toutefois, qui s’est rendu coupable de l’en-avant à la réception d’une chandelle de Lopez qui a offert un ballon de récupération aux Gallois sur leur essai (60e).
Sébastien Tillous-Borde fut propre dans son rendu, le Toulonnais a assumé sa tâche avec sérieux mais sans véritable plusvalue. Il n’a pas vraiment remis de l’ordre dans le jeu, à l’image de cette incompréhension avec Dulin sous une chandelle galloise (63e).
La première titularisation de Romain Taofifenua ne restera pas dans les annales puisqu’après une première demi-heure correcte, le Toulonnais a semblé manquer de souffle. Une baisse de régime qui s’est ressentie en défense (trois plaquages manqués) puis dans l’indiscipline, deux de ses fautes coûtant ainsi six points à l’équipe de France. Amené à sortir pour être remplacé par Jocelino Suta (62e), Taofifenua a en outre commis une grosse erreur de défense sur sa dernière action, laissant Webb s’échapper pour l’essai de Biggar… Son coéquipier de Toulon n’a, quant à lui, pas amené de plus-value déterminante dans la fin de match française. Propre mais sans éclat.
Si on a retrouvé un Guilhem Guirado beaucoup plus propre dans ses lancers que lors de ses premières sorties (aucun déchet), on n’a pas revu chez le Catalan cette flamme qui l’animait lors du premier match contre l’Écosse, en dépit de quelques plaquages bien sentis au ras des regroupements et de 19 mètres parcourus ballon en main. Sanctionné pour un écran discutable devant Bastareaud, qui aurait pu apporter une occasion d’essai, et remplacé par Benjamin Kayser (53e).
Source: Midi Olympique
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6 Commentaires
Quand je vois ce que le pauvre Tao est en train de se prendre dans la gueule a cause de son match pas terrible en EDF … je suis écœurée !!! :pissedoff: :pissedoff: :reallypissed: :no: le meilleur moyen d’enfoncer définitivement un très bon joueur.
Heureusement qu’il a deux entraîneurs comme Laporte et Delmas qui je l’espère vont réussir à lui remettre la tête à l’endroit … et aussi une famille comme il a, car ça m’étonnerai que papa Willy le laisse se mettre la tête à l’envers !!!
Tain, j’aimerais que les mecs qui défoncent Tao regarde le match pourri qu’a sorti Mc Caw en super 15 face aux Chiefs ce week-end …
Et alors ça veut dire quoi ??
Que Mc Caw est tout pourri ??
Certainement pas, c’est et ça restera un 3ième ligne exceptionnel, juste ce jour là était un jour sans !!! ça arrive à n’importe qui!!
Romain quand à lui a d’autant plus d’excuses que c’était son premier match comme titulaire … et visiblement le staff ne sait pas aider les joueurs a géré la pression !!!
On se demande un peu à quoi ils servent !!! :pissedoff: :reallypissed: :no:
Tao n’a pas été transcendant , mais cette deuxième ligne il faut la reconduire , tao et mamat ça c’est une deuxième ligne , tao ça peut arriver de se déchirer , mais ta première pénalité est vraiment discutable , c’est Lopez qui n’est vraiment pas au niveau , et c’est quand il veut qu’il associe pélissié et plisson et tu gardes stb pour le banc et la gestion de fin de match difficile ou Equipe compliquée comme les irlandais ou English !!! Et putain mais installe basta en 12 mais vraiment en 12 pas en 4 3 eme ligne ou en 13 et tu met fofana ou bien Max ou Gaël ( Max défend mieux et moins que Gaël en 13 ) ….espérant que trin duc ou miche reviennents à leur niveau et me vire l’autre mongol de tales : non mais sérieux , il ne s’est pas tape une chandelle propre comme Lopez d’ailleurs ( chandelle haute flottante bien ciblée sur la zone libre ou le 3 rideau , mais juste à l’entrée des 22 histoire de mettre la pression en face ou au pire la récupérer … Les seuls à savoir bien les tapées c’est Murray le 9 irlandais sexton et surtout El mago ). Guitoune je l’ai trouve très intéressant des off load il se propose en veut ( il amène du nouveau et de la fraîcheur ) et aux ailes met Andreu ou nakaitaci qui peut jouer 13 aussi et qui est très technique …. Oh quand tu vois que Atonio est plus technique que Lopez et fofana réunis ..
Y a une faute qui lui est attribuée alors que c est Lopez qui est le fautif! Mais bon il a ete pas top sur l ensemble ! Un peu peur de mal faire, la pression, et aussi et surtout le manque de repères car a Toulon il est calé et avec des repères fais de bons matchs
HS: Parra out. Ligaments genou. Indisponibilité d’au moins 10 semaines. PSA va essayer une nouvelle charnière…lol.
STB en pôle et Pélissié ou Paillaugues en spare.Wisnieski ou Plisson en 10 et buteur.
Bastareaud: « On est trop des petits garçons »
lundi 2 mars 2015, 12:15
Sylvain Labbe ©
Trop rare joueur du XV de France avec Yoann Maestri à livrer une vision sans fard de la défaite (13-20) concédée face aux gallois, Mathieu Bastareaud déplore l’incapacité des Bleus à se prendre en mains et à se responsabiliser. Ses paroles seraient presque rassurantes si elles n’étaient pas si peu répandues dans le vestiaire tricolore.
Mathieu, votre sélectionneur estime que certains joueurs se mettent trop de pression…
Je le pense aussi, oui. On a un peu peur de se faire taper sur les doigts. Par les journalistes, par le staff… On est trop des petits garçons. On a peur de la mauvaise note, de la critique à la vidéo… Il faut arrêter de se cacher ! Montrer qu’on est des grands garçons, des professionnels et assumer. Pour ma part, j’assume. Il nous reste deux matches (dans ce Tournoi 2015). Pour ceux qui auront la chance de revenir contre l’Italie, il faudra montrer qu’on est des bonhommes, faire preuve de fierté et d’orgueil. Et mettre (il hésite)… certaines choses sur la table.
C’est cette crispation qui, selon vous, explique toutes ces approximations ?
Oui. Il y a de la fébrilité, on est maladroits. Trop de ballons tombés, de passes en-avant. Et on se lâche trop tard. On attend d’avoir dix points de retard pour réagir. Mais contre ce genre d’équipes, ce n’est pas possible, ce n’est pas jouable ! Un match comme ça, tu ne peux pas attendre d’être mené pour te lâcher. On fait un baroud d’honneur à la fin, mais c’est trop tard.
Si chacun reste dans son coin à ruminer, à commencer à se regarder de travers, on est mal barré…
Au risque de se faire mal, il est important de se dire les choses ?
Oui, surtout. Si chacun reste dans son coin à ruminer, à commencer à se regarder de travers, on est mal barré…
Est-ce que l’équipe doute ?
Forcément ! On se dit : « Mais qu’est-ce qui cloche ?». On a beau retourner le problème dans tous les sens, le système (de jeu, on le connaît), les joueurs, on les a. On se demande pourquoi on n’arrive pas à passer ce palier-là ?
Cette équipe de France manque-t-elle selon vous de leaders, de véritables tauliers ?
Je ne sais pas… Il y a quand même quelques joueurs expérimentés. Des leaders, on en a. Il y a « Titi » (Dusautoir), Morgan (Parra). Il y a aussi des leaders de jeu : Damien (Chouly), Camille (Lopez). Non, il faut p
Citation
Plutôt que tout le monde prenne ses responsabilités. Si tout le monde fait son job, celui qui lui est alloué, alors déjà ce sera pas mal…
J’en ai marre de venir devant vous (les journalistes) pour vous répéter à chaque fois : « On n’était pas loin, mais on perd» !
De votre point de vue, vous effectuez une grosse rentrée en jeu dès la fin du premier quart d’heure. Il y avait de la colère d’avoir été relégué sur le banc ?
Pour ceux qui me connaissent, je n’aime pas être sur le banc. Mais des choix sont faits et il faut les accepter. Et transformer sa frustration en énergie positive pour l’équipe. Moi, je bosse pour l’équipe. Après cette défaite, je ne suis pas déçu pour moi, mais pour l’équipe. Ça me fait mal qu’on se fasse siffler pendant notre tour d’honneur. J’ai vécu ça à Toulon, et ça ne fait pas plaisir. Mais il faut se mettre à la place du public. On arrive à chaque fois avec plein de belles promesses, mais on ne gagne pas.
On sent une forme de lassitude…
C’est surtout beaucoup de frustration qui s’accumule au fil des matches, au fil des années. Je ne vous cache pas que j’en ai marre de venir devant vous (les journalistes) pour vous répéter à chaque fois : « On n’était pas loin, mais on perd» ! Je rêve un jour de venir vous voir et de dire : « Voilà, ça a marché, on l’a fait». Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. C’est difficile de voir du positif sur ce match-là. Alors il faut faire le dos rond, se remettre en question et travailler. Et faire attention à ne pas trop cogiter parce que là, on ne va pas être épargnés. On le sait.
Sylvain Labbe