Au Stade Mayol, rien n’est comme ailleurs

Au Stade Mayol, rien n’est comme ailleurs

29 septembre 2014 - 20:40

17 Commentaires

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mayolC’est certainement une question d’habitude. Mais pour le profane, Mayol reste une bizarrerie. Un enchantement teinté de cet accent dansant, qui n’amène rien de distingué mais rend captivante même la plus vide des diatribes. En son temps, Daniel Herrero magnifiait cette chanson par une intelligence rare et combattive. C’est désormais l’air du temps: à Mayol, on discute désormais les éclairs de génie des trois-quarts plutôt que les beautés d’un sacrifice pour la cause collective. Ainsi va la vie. Reste que la grande comédie de Mayol, un samedi sur deux, est fascinante à bien des égards.

La fourmilière se réveille aux alentours du coeur toulonnais, au bout de l’avenue de la République, près de deux heures avant la rencontre. La charmante exubérance de la Méditerranée va alors bon train. La pièce peut débuter.

« PAS EN MON NOM »

A Mayol, rien n’est comme ailleurs. Sans revenir sur ces arrivées théâtralisées, lorsque les joueurs fendent les hourras de la foule vers l’arène. A l’intérieur, tout est pensé pour singulariser l’événement. Samedi, ce sont les Finlandais du groupe Steve’n’Seagulls et leur invraisemblable version agricole de «Thunderstuck», le tube dopé à la testostérone de AC/DC, qui accueillaient les Fadas en tribune. En suivant, ce message furtif sur les écrans géants. Un «hashtag» comme il est de bon ton à l’ère de Twitter: «#Not in my name» («pas en mon nom», N.D.L.R.), ce message que postent sur les réseaux sociaux les musulmans du monde entier, en réponse à la récente barbarie de quelques cinglés. Retour à AC/DC pour les cloches de l’enfer, «Hellbells», accueillant les joueurs sur la pelouse. Et ce pilou-pilou, qu’on ne raconte plus.

La rencontre face à Montpellier n’avait rien à envier à ce cérémonial. Mieux, elle a grandement participé à l’embellir. Chaque crochet de David Smith est un coup de foudre, chaque apparition de Giteau un coup de soleil. Le génial ouvreur australien fait rêver le Top 14 autant qu’il est ignoré par son sélectionneur, sur son île-continent. Tant pis pour eux. Tant mieux pour nous. En attendant, le RCT en a fini de sa démonstration de facilité. La pelouse appartient désormais aux enfants des joueurs, qui enchainent des un-contre-un et jouent avec la foule encore massée. Autre rafraîchissement local. Matt Giteau est lui parti à la douche. Il rejoindra une petite heure plus tard ses coéquipiers, massés à la terrasse du restaurant La tulipe noire qui fait face au stade. En arrivant, il claque une bise à Leigh Halfpenny, autre star parmi les stars. Mayol, un monde vraiment à part.

Source: Midi Olympique

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17 Commentaires

  1. OnZeSun 29 septembre 2014 at 20h- Répondre

    La roue tourne, les vestes se retournent… 😉

  2. Seb´ 29 septembre 2014 at 20h- Répondre

    L’apocalypse est proche, on dit de plus en plus de bien sur le RCT !

  3. JerryCollinsWhatElse 29 septembre 2014 at 20h- Répondre

    Et pendant la minute de silence, un abruti qui voulait se faire remarquer, s’est fait taire par un « Ta gueule!! » autoritaire venant d’une tribune.
    Comme quoi les « vrais » supporters ont encore la main à Mayol!

  4. roberto 29 septembre 2014 at 21h- Répondre

    Putainnnnnn… dites moi que je rêve là!!!! Haaaaaaaaaaa, demain il pleut. Pensez à vous couvrir. :rotfl: :rotfl:

  5. Rose 29 septembre 2014 at 21h- Répondre

    Ouvrons les paris (je ne parie jamais) que lorsque l’équipe aura un coup de mou (ne souhaitant bien évidemment pas que cela arrive), cette même presse fera les choux gras de ses unes sur des sonorités de « ils sont où les toulonnais ??? »…
    Pffffffff…ça en est pitoyable parfois :idk: :idk: !

  6. Galliondor 29 septembre 2014 at 21h- Répondre

    Ils font de la poésie au Merdol maintenant!?

    • Djeff83 30 septembre 2014 at 07h- Répondre

      Un stagiaire sûrement !

  7. Valou83 29 septembre 2014 at 21h- Répondre

    On croirait presque qu’ils arrivent à nous aimer

  8. Lionel 29 septembre 2014 at 21h- Répondre

    HS : sur le Figaro Noves traite les arbitres de charlots. Jattends de voir la réaction de la ligue et le « new deal »…

    • Dav4RCT 29 septembre 2014 at 22h- Répondre

      Tu as pas du voir la petite astérisque: ce n’est valable que pour la rade :-/

  9. PatCracker 29 septembre 2014 at 23h- Répondre

    Noves explique vidéo à l’appui le match de Bayonne vu par lui :

    http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/noves-s-en-prend-a-l-arbitrage-715937

  10. chris 30 septembre 2014 at 08h- Répondre

    Un petit regret de ne plus entendre le coupo santo comme par le passé.
    Peux t’on espéré un jour, le re écouter avant les matchs.

    Merci de l’action du blog, j’aimerais que le sujet soit abordé.

    Allez toulon

    • Nyo83 30 septembre 2014 at 09h- Répondre

      On ne l’entend plus à chaque fois certes mais ce samedi, il a été chanté et la chanson de Toulon aussi!
      Par contre les tribunes ne se sont pas égosillées.

  11. Fafa2a 30 septembre 2014 at 09h- Répondre

    La numerotation a enlevé de son charme. Avant, t etai a la banane ( ou un autre ) tres tot, pour lnapero, apres t allais prendre tes places, 1h, 1,30h avant le match, du coup plus d albiance !!!

  12. lolo1963 30 septembre 2014 at 09h- Répondre

    Les «  » » » SPECTATEURS » » » » comme au ciné arrivent a 1mns ou même après le coup de sifflet et te font lever pour passer alors que le match a commencé. :pissedoff:
    Moins de monde donc …en plus ils ne doivent pas la connaître .
    + les plus chiant pendant le match et mi temps :pissedoff: :pissedoff:

  13. marc du pradet 30 septembre 2014 at 09h- Répondre

    Cherchez pas le peuple n a plus les moyens. Beaucoup d entreprises ou de curieux garnissent Mayol. Et quand tu es invite par une entreprise, tu reste bcbg logique

  14. Hiruto 30 septembre 2014 at 11h- Répondre

    Oh les mecs, vous avez des réponses toutes prêtes pour ce genre d’article ou quoi ? « La roue tourne », « Ah ils retournent leur veste » et j’en passe… quand on lance une pique au RCT ça râle… et quand on l’encense… ben ça râle… Ouf on est bien dans le sud !