Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié lors d’un entretien accordé à Midi Olympique et aux journaux du groupe La Dépêche du Midi.

Ce-dernier est revenu sur le parcours de l’équipe de France dans ce Tournoi des Six-Nations 2021.

Il l’indique d’entrée de jeu : plusieurs joueurs l’ont fait kiffer. Extrait:

« J’aime cette équipe, il y a des mecs qui me font kiffer ! »

Et pour lui, la grande satisfaction du Tournoi est l’ouvreur de l’Union Bordeaux-Bègles : Matthieu Jalibert. Extrait:

« Matthieu Jalibert, qui est pour moi la grande satisfaction du Tournoi. Il a montré qu’il était très compétitif à ce niveau. Il est monté d’un cran clairement. Il faudra compter avec lui. C’est tellement important d’avoir deux joueurs de niveau international au poste d’ouvreur. C’est une chance pour nous, cela faisait très, très longtemps que cela n’avait pas été le cas. On le voit : quand l’un sera moins bien, l’autre répondra présent. »

Bernard Laporte ne manque pas de citer d’autres joueurs comme les Toulonnais Romain Taofifenua, Swan Rebbadj et Charles Ollivon. Extrait:

« En deuxième ligne aussi, des garçons ont émergé. Je pense à Romain Taofifenua, mais aussi à l’éclosion de Swan Rebbadj, qui compte pour un. Et puis, comment ne pas parler du capitaine, Charles Ollivon, qui a pris le costume pleinement. Tu sens qu’il inspire le respect à ses partenaires. Surtout, il démontre sur le terrain qu’il est aussi l’un des meilleurs. C’est quelqu’un qui partage beaucoup, il donne le La. »

Enfin, le président de la Fédération Française de Rugby tient à féliciter le trois-quarts centre Gaël Fickou qui est lui aussi une véritable satisfaction de la compétition.

Bernard Laporte indique d’ailleurs être étonné de son évolution. Selon lui, le centre Français s’est vraiment révélé comme un leader. Extrait:

« Charles Ollivon il s’appuie sur les autres, notamment sur Gaël Fickou, une autre vraie satisfaction de la compétition et de ces derniers mois. Je vais vous avouer que je suis quelque peu étonné de son évolution. Il y a trois ou quatre ans, c’était un bon joueur mais il était effacé dans le groupe, timide ou pudique. Là, il s’est aperçu qu’il devait être le grand frère de ce groupe, et il joue son rôle à la perfection. C’est vrai qu’il était l’un des rares de sa génération à être à cheval entre les anciens et les petits jeunes. On sent qu’il a pris confiance, même s’il a gardé toute son humilité. Avec Charles, ils forment un bon duo ! »