Bourgoin n’y est plus (L’equipe.fr)

Bourgoin n’y est plus (L’equipe.fr)

Le vendredi 24 septembre 2010 à 23:02 par David Demri

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Défait à domicile par Toulon (3-26), Bourgoin s’enlise un peu plus à la dernière place du Top 14. Les Berjalliens n’ont jamais pu rivaliser avec le XV de la Rade. Le verdict est inquiétant pour les Isérois…

A RETENIR

Le mal est profond, très profond. Battu pour la troisième fois de la saison à Pierre-Rajon, Bourgoin n’a pas existé face au RC Toulon (3-26). Aubin Hueber, le coentraîneur toulonnais, redoutait «l’enfer» de Rajon. Mais il faut s’y faire : l’enceinte jadis imprenable de Bourgoin n’est plus habitée par l’esprit de sacrifice des Isérois. C’est donc logiquement, sans jamais être inquiétés, que les Varois ont récolté leur troisième victoire à l’extérieur. La formation de Philippe Saint-André regrettait presque d’avoir laissé filer le bonus offensif en fin de match. Le revers des Berjalliens est lui très inquiétant. Il confirme les propos d’Eric Catinot avant la rencontre. Le collectif des Ciel et Grenet est inexistant. Et ses ressources mentales sont orphelines des Olivier Milloud et Julien Frier. Il y a vraiment urgence en Berjallie.

LE TOURNANT DU MATCH : 39e

A l’image de la première période face au Racing-Métro, la défense de Bourgoin a repoussé les charges des Varois pendant près d’une demi heure. Mais la clairvoyance de Jonny Wilkinson a précicité le tournant du match. Sur un subtil coup de pied de l’ouvreur anglais, Lovobalavu poursuit au pied et sprint vers l’en-but. Le centre toulonnais devance Antony Forest et applatit… avec le visage (14-3). L’essai est accordé après arbitrage vidéo.

LE SECTEUR CLE : LA MELEE

C’est sans doute l’image de trop pour les spectateurs de Rajon : celle de la mêlée berjallienne reculant systématiquement à chaque impact des Toulonnais. A l’image du piler Pelo, les avants du CSBJ ont énormément souffert et ont concédé une litanie de pénalité en conquête. Les Ciel et Grenat n’ont jamais pu tirer profit de leurs rares ballons en touche et en mêlée fermée.

IL A BRILLE : JONNY WILKINSON

Après son festival contre Clermont au Vélodrome, Jonny Wilkinson (6/8 au pied) a une nouvelle fois débloqué la situation de son équipe. Auteur du coup de pied décisif sur le premier essai de la rencontre (39e), « Wilko » a surtout enquillé les points sur les temps forts du RCT. Avec deux drops à la clé, pied gauche et pied droit.

IL A DIT…

« On a perdu un nombre incalculable de ballons sur notre conquête, a regretté le demi de mêlée de Bourgoin Michael Forest au micro de Canal Plus. Les Toulonnais ont du jouer presque 70 minutes et nous, on a mangé les miettes. On n’a pas été invité à manger ce soir. »

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