Au repos ce week-end avant de reprendre demain la préparation de la finale du Top 14, les Castrais ont évidemment suivi avec attention le match de Toulon contre les Saracens. Brice Mach, le talonneur du CO, a regardé la rencontre tranquillement devant sa télé. Il est dithyrambique sur les désormais doubles champions d’Europe :

« Honnêtement, c’est impressionnant. On a vu une équipe de Toulon hyper organisée. Pour les Saracens, c’est simple, il n’y avait pratiquement pas de solution, de faille dans la défense de l’équipe de Bernard Laporte. Toulon a étouffé cette formation anglaise, petit à petit, avec une défense intraitable. Même quand les Toulonnais n’avaient pas le ballon, ils ont plaqué, se sont montrés performants sur toutes les phases de rucks et ont marqué leur territoire. C’est ce qui est fort, c’est que même quand cette équipe varoise n’avait pas le ballon, elle a quand même réussi à imposer sa puissance de feu. Je me mets à la place des joueurs des Saracens, tu attaques, tu vois ce mur et, au fil des minutes, c’est de plus en plus compliqué. On parlait de la mobilité des Saracens, de leur défense, de leur rythme, mais, à la fin, c’est la puissance de Toulon qui fait la différence.  »

Mach connaît évidemment très bien le RCT. Il n’est donc pas étonné de les voir à ce niveau : « Ce n’est pas non plus une surprise. On a quand même à faire à une équipe d’internationaux, il ne faut pas l’oublier. Ce qui m’a frappé également, c’est la force collective dégagée par cette équipe. Un joueur fait une erreur, il y a toujours un coéquipier pour le rattraper, pour combler un espace. »

La performance de ses vis-à-vis, les talonneurs Burden et Orioli, Mach n’a pas trop envie d’en parler. Il préfère louer le travail de Juan Smith, le troisième-ligne sud-africain du RCT :

« Il a vraiment sorti un gros match et son essai est mérité, il récompense sa formidable activité. Et puis, comment ne pas évoquer aussi tous les ballons gagnés par Steffon Armitage ? Toulon, c’est du lourd, du très lourd, et on a pu constater que cette équipe était en pleine forme. On s’est également aperçu que les Toulonnais avaient réglé leurs petits problèmes en touche. Cette équipe, quand elle veut ses ballons, elle les a. À la différence de Clermont, contre ce même adversaire, Toulon n’a pas perdu son organisation face au pressing des Anglais. » Des leçons à retenir pour samedi et la revanche de la finale 2013 ? « Comme l’an dernier, on va affronter des Toulonnais champions d’Europe. Mais je ne crois pas à ces répétitions, à une quelconque similitude entre l’an passé et cette année. C’est un match différent qui s’annonce et on a bien compris qu‘on va avoir du boulot face à cette équipe. »

Source: lequipe.fr