Lors d’un long entretien accordé à La Provence, le pilier Toulonnais Carl Hayman a évoqué la pression qui règne autour du Rugby Club Toulonnais, avec une obligation permanente de résultat. Par ailleurs, il affirme que les petites équipes se renforcent et deviennent de plus en plus dangereuses. Extrait:

« Il y a toujours la pression à Toulon, c’est normal. Le RCT est un club doté d’un gros budget. Du coup, on se doit de figurer, chaque saison, au moins dans les deux premières places du classement en phase régulière du Top 14. Ceci étant, chaque année, nous affrontons des équipes qui se renforcent toujours davantage. Je trouve ainsi que nos adversaires n’ont jamais été aussi compétitifs que cette saison. Même une équipe de bas de tableau peut battre une supposée grosse cylindrée. C’est arrivé à chaque formation. Pas seulement au RCT. »

Questionné sur la mauvaise période de l’équipe pendant quelques semaines, le Néo-Zélandais a expliqué que le groupe a beaucoup parlé pour se sortir de là. Il évoque également le grand nombre de blessés. Enfin, il souhaite que le groupe Varois ait l’envie de mettre la tête où ça fait mal à chaque match. Extrait:

« On a beaucoup parlé entre nous. C’est une évidence, on ne peut pas espérer gagner à l’extérieur, par exemple, si on est faible dans les zones de plaquage et, de manière générale, en conquête. C’est ça, la vérité du rugby. En fait, notre problème, c’est qu’il a fallu composer avec l’absence de nombreux joueurs dans le secteur du pack depuis le début de la saison. Je veux notamment parler de Bakkies (Botha) et de Chris (Masoe), deux joueurs très physiques et fort précieux dans les duels. Mais ceux qui ont été appelés pour les suppléer font le boulot nécessaire et notre rendement en conquête est de plus en plus efficace. De toute façon, ce n’est que comme ça que l’on pourra atteindre les phases finales. A l’approche de chaque match, il faut donc avoir l’envie de mettre la tête où ça fait mal. C’est le minimum à faire. On doit arriver à dominer tout le monde dans le défi physique. Il reste six matches à disputer dans cette phase régulière et il faut absolument être animés par cet état d’esprit à chaque fois. Il faut avoir envie d’aller au combat. Certes, le jeu prime aussi, bien sûr. Mais sans ces valeurs liées à l’engagement physique, justement, c’est difficile de mettre en place un plan de jeu cohérent. »

L’intégralité de l’interview à lire ici.