Christophe Urios ne mâche pas ses mots après la débâcle Clermontoise contre Toulon !

Christophe Urios ne mâche pas ses mots après la débâcle Clermontoise contre Toulon !

Le jeudi 6 juin 2024 à 13:44 par David Demri

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Dimanche, Clermont a pris une claque contre le Rugby Club Toulonnais, sur la pelouse de Mayol, à l’occasion de la 25ème journée du Top 14.

Interrogé via La Montagne, le manager Clermontois Christophe Urios s’est confié mardi matin.

Il l’affirme : pour l’heure, son équipe n’est pas une vraie équipe. Extrait:

« Cette prestation à Toulon montre tout le chemin à parcourir pour être une vraie équipe. Aujourd’hui, on n’est pas une vraie équipe. On est capable de faire des choses, ici au Michelin, parfois à l’extérieur, mais dès que ça devient dur, on a des comportements individuels. La défense, la touche sont des exemples… 

Le chemin qui reste à faire se mesure, sur ce match, au nombre de ballons perdus. Toulon, une équipe de haut niveau qui réalise une belle saison, organisée, qui travaille depuis deux ans, a perdu 9 ballons. Nous, une équipe qui se cherche, qui ne sait pas trop… on en a perdu 26 ! Ce n’est pas la peine de parler du reste. »

Il indique ne pas avoir compris le comportement de ses joueurs lors de ce match contre Toulon. Extrait:

« Je n’ai pas trouvé de force collective, notamment sur les séquences défensives. J’ai eu l’impression qu’on venait de reprendre l’entraînement… Il y a des mecs qui coupent, des mecs qui doublent, passent par-derrière, qui ont les épaules tournées vers la touche. Tout ce qu’on ne fait pas la semaine. Donc, j’ai été déçu collectivement. Après, pour les grands matchs, je l’avais dit, il faut des grands mecs. À Toulon, je ne les ai pas vus. »

Cette débâcle contre Toulon est la troisième lourde défaite de l’ASM de la saison. Extrait:

« Je ne les mets pas dans le même panier, même si les scores se ressemblent. À La Rochelle, on part en sachant qu’on ne gagnerait pas, parce que j’avais mal soldé le match de Toulouse et que l’équipe avait beaucoup tourné. Les gars n’y croyaient pas. À Bordeaux, je ne sais pas trop l’analyser, ça ressemble un peu à Toulon. Mais ce match, il est con (sic) ! A la 30e, on est encore dans le coup ; à 19-10, il y a l’essai de Fritz Lee refusé, derrière on perd une touche et on prend un essai. À partir de là, c’est devenu compliqué… »

Pour conclure, Christophe Urios évoque la suite. Extrait:

« Le premier, quand tu as pris 50 points, il est important de faire face à l’humiliation. Ensuite, on doit remplir notre contrat, fixé par le président, à savoir finir dans le top 8. Enfin, comme toute fin de saison, il y a des départs, il y aura des arrivées et il est essentiel d’être digne de ceux qui vont partir. »

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