Formé à La Seyne et à Toulon, le deuxième ligne Corentin Braendlin a quitté le XV de la Rade en juin 2015 afin de rejoindre le SU Agen encore en Pro D2 à l’époque.

Interrogé ce jeudi dans les colonnes de Var-matin, le joueur de 23 ans a expliqué la raison de son départ de Toulon pour Agen. Il voulait gagner du temp de jeu, chose qui était impossible à Toulon. Extrait:

« On me fait confiance. J’essaye de ne pas décevoir quand l’occasion se présente. C’est néanmoins plus facile de la faire à Agen qu’à Toulon ou dans un autre gros club. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai quitté le RCT pour Agen il y a trois ans. Je savais qu’on me donnerait plus l’opportunité de m’exprimer. La Pro D2 l’an dernier a été aussi une bonne école. Je constate néanmoins que la politique du club toulonnais est en train d’évoluer en faveur de ses jeunes. Tant mieux. »

Ce-dernier a ensuite évoqué son profil. Lui qui a débuté le rugby à La Seyne affirme adorer le combat. Il explique s’être amélioré dans divers secteurs depuis son départ de Toulon, dont notamment la touche et en mêlée. Extrait:

« En deuxième ligne, il y a des principes auxquels on ne déroge pas. Surtout quand tu as été formé à La Seyne… Le combat, j’aime ça, je ne le cache pas. La touche, la poussée en mêlée, je pense avoir progressé. Mais le rugby d’aujourd’hui demande aussi d’être bon balle en main, de plaquer, le replacement, la discipline… Bref, il faut savoir tout faire hormis peut-être d’utiliser le jeu au pied (rires). Après, au plus tu joues, au plus on te voit. Mais j’ai encore beaucoup à faire à Agen. Ce n’est pas parce que j’enchaîne les titularisations que c’est arrivé. Le plus dur est de confirmer sur la durée. »

Pour conclure, Corentin Braendlin avoue être un fervent supporter de l’USS Seynoise. Il suit régulièrement les matches de sa ville natale. Extrait:

« Je suis le premier supporter de La Seyne. Je regarde même leur rencontre en live sur les réseaux sociaux et j’essaye d’aller les voir jouer dès que mon emploi du temps le permet. On parle souvent de l’USS avec Gaël Fickou que je vois régulièrement sur Toulouse. Je n’oublie pas mes racines. Je dois beaucoup à ce club et ses éducateurs. »