Daniel Herrero se confie sur le départ de Patrice Collazo : « On peut estimer que le RCT traine depuis deux ou trois ans »
Daniel Herrero se confie sur le départ de Patrice Collazo : « On peut estimer que le RCT traine depuis deux ou trois ans »
Le mardi 2 novembre 2021 à 9:48 par David Demri
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Le consultant rugby de Sud-Radio, Daniel Herrero s’est confié pour évoquer le départ du manager Patrice Collazo en raison des mauvais résultats de l’équipe.
Dans un premier temps, il explique pourquoi la direction du RCT a été amenée à prendre cette décision.
Il l’affirme : plusieurs données ont été prises en compte dont notamment le fait que des tensions existaient entre le manager et les joueurs, que les prestations soient médiocres depuis plusieurs années et que la joie n’habite jamais véritablement le groupe Toulonnais depuis le lancement du projet.
Selon Daniel Herrero, il est évident que le Rugby Club Toulonnais traîne depuis deux ou trois ans. Extrait:
« C’est toujours difficile d’analyser l’épiphénomène ou ce qui a amené à une situation dite de fracture. Cette semaine, dans l’ovalie Toulonnaise, il y a eu une espèce d’effervescence maximale, une turbulence ultime est venue conclure une situation, qui dans le rugby de Toulon, semble s’être installée depuis quelque temps. Une situation de performances moyennes voire médiocres depuis presque deux ans. On sentait comme une évidence qu’il allait se passer quelque chose quels que soient les propos des uns et des autres. Quand un collectif ne trouve jamais son plein épanouissement, quand l’allure des hommes est habités par du doute, de la crainte et des formes de tension, quand jamais la joie n’habite le collectif, on peut dire que l’équipe montre des signes de souffrance. Comme il n’y a pas d’équipe sans chef et sans boss, il n’y a pas de réussite sans que le boss n’y soit pour quelque chose, on peut estimer que le RCT traine depuis deux ou trois ans. Les derniers résultats confirment que ça ne va pas. »
Il estime également que Patrice Collazo paye finalement sa personnalité et son caractère. Selon lui, le message de Patrice Collazo ne passait plus auprès des joueurs, tout simplement. Extrait:
« Ca ne l’a pas fait sur certains paramètres de caractère. On arrive sur la personnalité, le champ du caractère, les aptitudes relationnelles, la transmission des jovialités, la transmission de la conviction, la confiance ou la croyance à la parole du boss. Et là, il y a clash et difficulté. Je pense que c’est pour cela qu’il part au frigo. La tension est très grande entre lui et les hommes. La capacité à écouter et à s’approprier le message, à transmettre les conditions d’acceptation du message pour que le message passe. Si tu me dis « sois vaillant », ok, mais tout le monde me le dit d’être vaillant. Il n’y a pas un club dans lequel on ne te le dira pas ! Si on te dit d’être raide dans le combat physique, on te le dit de partout. Mais ici à Toulon, il faut vraiment que le message passe et si ça ne passe pas, il va y avoir douleur. »
Pour conclure, Daniel Herrero se demande si le RC Toulon a l’effectif nécessaire pour mener à bien son projet et remporter un titre.
Selon lui, le RCT a de bons joueurs de Top 14 dans la plupart des postes mais pas forcément des joueurs du haut du panier du Top 14 à tous les postes. Extrait:
« Avons-nous dans ce club un talent d’humains ou de joueurs susceptibles de pouvoir prétendre avec un travail, avec une amélioration technique et avec une intelligence stratégique… Le potentiel initial de cette équipe là depuis l’année dernière et cette année, est-ce qu’il autorise des ambitions légitimes et pas une forme de prétention ? La prétention, c’est « on veut être champion » quand on a une équipe qui peut faire une bonne saison en Pro D2. Là, il s’est impulsé l’idée que l’on pourrait réenclencher sur un projet de trois ans avec un retour à des choses que l’on qualifie comme étant essentiel à savoir la formation à partir de la culture locale. Ils se sont dits qu’il faut retrouver des gaillardises historiques, des rudesses dans le combat, un allant dans l’agressivité générale pour pouvoir être concurrent. Il semble quand même que le potentiel joueur de l’année dernière et de cette année, quand il est au complet, il semble à mes yeux intéressant. Un projet qui s’installer et qui tarde, mais malgré tout si tu analyses le talent des hommes, presque à tous les postes ce sont des joueurs incontestables de Top 14. Et à certains postes c’est probablement dans le haut du panier du Top 14. Il n’y en a pas énormément. Mais on voit que certains sont au frigo, beaucoup sont blessés, d’autres sont dans la conjoncture internationale, d’autres sont en baisse de forme. Si le collectif est totalement performant, Toulon a le talent des hommes. »
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Tout est dit !!!
Respect monsieur Herrero
La formation est mal en point !!!! Quand tu en prend 40 a la maison !!!!! Tu sent que la relève est loin d etre assuré !!! La fabrique a champion a du plomb dans l aile !!!!
excellente analyse
La poésie ou la rhétorique du barbu, c’est selon…en résumé et pour faire simple il enfonce une porte ouverte, on apprend pas autre chose que ce que la majorité, l’immense majorité savait déjà, discours éculé d’un coach psycho rigide, l’absence de leader, niveau des joueurs pas ouf, blessures…bref du réchauffé. Mais à sa décharge à part faire un constat que peut il proposer aujourd’hui à son niveau…Il disposait à son époque d’une équipe de guerriers, de barbares destructeurs avec le courant de pensée de cette époque, mais on sait bien que les héros d’une certaine époque sont très rarement les héros de l’époque d’après…
Je me souviens de cette phrase de daniel herrero dite a ses joueurs en 85: vous voulez etre une bande de gentlemen ou une horde sauvage, ils avaient tous repondu: une horde sauvage.
j y etais , j avais 24 ans !…que le temps passe vite !
alors Collazo n a jamais été le héros ni d ‘ une de l ‘ époque d avant ni de l ‘époque d ‘ après ..moyen comme joueur , et nul comme entraineur .je suis de la génération de daniel et le connaissant suffisament pour pouvoir vous en parler et vous dire qu ‘ avec Collazo il n’ y a pas photo . Daniel est largement au dessus a tout point de vue et surtout intellectuellement . comme joueur de rugby n ‘ en parlons pas car le fossé est trop profond .
Quelle est ta légitimité pour donner un avis de la sorte?
Oui d’accord avec daniel , il y a du potentiel mais la machine est grippé à franck de mettre de la graisse sur les rouages afin que la machine toulonaise tourne à plein regime
J’aime bien quand il dit que les discours, ce sont finalement les mêmes dans tous les clubs. Je ne vois pas un seul entraineur dire « on va être mou, la défense c’est pas important et surtout, ne vous faites pas plaisir sur le terrain ». En revanche, la capacité à transmettre ce même message, et avec quelle intensité, c’est ça qui fait la différence. Laporte avait ce truc. Herrero avait ce truc. Ils mettaient 10 fois plus d’intensité et de conviction dans les consignes qu’il donnait. Et les joueurs adhéraient.
Comment arriver a se prendre la tète a chercher un entraineur, alors que nous en avons un qui malheureusement ne le veux plus , mais qui remonterait le RCT au firmament du rugby Français
Chacun son époque… Mister bandana a bien donné au rct, il mérite sa retraite… Aucun doute qu il a encore les compétences, l envie, la disponibilité, la motivation et supporter les contraintes du métier C est un autre débat… Y en a bien qui se trouve de motivations pour devenir président de Club à 80ans 🙂
et le niçois il en pense quoi !!! il ne veut pas comparer son incompétent de manager collazo avec Daniel herrero c ‘ est comme la nuit et le jour . ça fait deux fois qu ‘ il déclare qu ‘ il est incompétent , j ‘ ose espérer qu ‘ il aura compris qu ‘ il n ‘ a pas le niveau pour être a la tête d ‘ une équipe du top 14 .
@Jeannot : mais non, c’est Monsieur Herrero qui n’est rien d’autre qu’un ‘pseudo supporter’ qui donne les même arguments que les dits « pseudo supporters » que nous sommes. Petit bemol, je trouve pour ma part, qu’en 2019 l’équipe tournait pourtant très bien jusqu’à l’arrivée du pu… de covid.
yo83 c ‘ est sûr entre le covid et le super manager Collazo le RCT a eu son compte et je pense que ça va être dur de s ‘ en relever . que veux – tu c ‘ est la vie et il faut prendre son mal en patience .
regarde bien juste au dessus à gauche..!
Que pouvons nous bien rajouter de plus sur cette pure réalité de ce discours !.. C’est plus que clair , net et surtout précis . . *Merci Daniel !.. * P.C n’est pas un meneur d’homme . Il ne l’aura pratiquement jamais été . Point à la ligne !.. Et il n’aura également jamais fait aucun effort pour s’améliorer à ce sujet . Bien loin de là . Certes , cela ne pouvait durer plus longtemps . Cette situation s’est d’ailleurs beaucoup trop prolongée . C’est un monstrueux echec de sa part . Il faut bien tout de même s’en réduire à le constater .
Tout a fait d’accord. Il ne suffit pas de mettre un coup de pied dans la glacière. Il faut réfléchir et impacter les intellects des joueurs. Aujourd’hui un seul est au dessus pour ça. Urios.
Poum, dans la tronche des pro-Collazo par la compétence technique de référence, toulonnaise s’il en est !
Ne vous focalisez pas sur le niçois que je lis depuis des années , il agit toujours ainsi .
Je ne suis pas certain que Collazo soit sa raison de vivre par contre le RCT, oui.
Il soutient toujours les hommes en place parce que partie prenante du RCT.
Je crois que c’est plutôt ça.
En bref Daniel H dit ce qu’un certain nombre d’entre nous s’est échiné à écrire depuis des mois et des mois .Il était manifeste que PC n’avait ni l’art et ni la manière de faire , ce n’était ni un meneur d’homme ni un diplomate ,par contre doté de certitudes et d’un ego ne lui permettant pas de se remettre en cause sauf à faire un constat terrible d’échec total …..il était tout aussi manifeste que sa rigidité allait inexorablement faire éclater le groupe , faire en sorte que plus personne ne voulait mouiller le maillot … Les joueurs se sentaient humiliés car considérés comme des pions sans aucune considération au point de les faire déjouer !!! le c’est moi que je jouais au Jacques a dit , silence dans les rangs ; je ne veux voir qu’une seule tête étaient de rigueur . PC part sans avoir effleuré un mea culpa ( sans pour autant se prosterner ) qui aurait été très apprécié de tous et qui lui aurait fait le plus grand bien … remettre en cause ses certitudes est source de lucidité pour ensuite se corriger … mais là ……..
car considérés sans le moindre respect ( comme quoi il faut se relire ……..)
Deux phrases de Daniel HERRERO qui sont intéressantes par la profondeur des mots:
1 – « Mais ici à Toulon, il faut vraiment que le message passe et si ça ne passe pas, il va y avoir douleur.
2 – Il semble quand même que le potentiel joueur de l’année dernière et de cette année, quand il est au complet, semble à mes yeux intéressant.
Un projet qui s’installe et qui tarde, mais malgré tout si tu analyses le talent des hommes, presque à tous les postes ce sont des joueurs incontestables de Top 14 »
Oui à TOULON il faut que le message passe, car il n’est pas facile au vu du nombre de caractères et de mentalités qui composent un groupe, de trouver les mots qui vont percuter pour rentrer sur le terrain avec une âme de conquérants qui sont prêts à en découdrent avec l’adversaire du jour.
Cela fait partie de la psychologie du manager et de son staff pour apprendre à mieux connaitre ses hommes….et c’est là que MICHALAK va avoir un rôle à jouer….On verra si après son intervention il y aura du mieux dans la compréhension des consignes, et dans la participation de chacun à s’impliquer pour aller chercher la victoire.
C’est vrai aussi que le potentiel joueur lorsqu’il est au complet à des postes clés avec des garçons capables d’être leaders, amène une autre conception dans notre jeu .
Aujourd’hui nous avons des lacunes dans ces maîtres à jouer, capables de redynamiser l’équipe et la remettre dans l’avancée.
Il n’est pas normal que lorsque nous sommes dans la zone de marque à cinq mètres de la ligne d’en but que nous n’arrivons pas à nous organiser pour marquer…..Combien d’essais ont été perdus sur cette défaillance !
Frank AZEMA , arrive, et bien qu’il soit un bon technicien, il n’aura pas dans l’immédiat toutes les clés pour trouver des solutions à nos scories récurrentes….Il va falloir patienter pour retrouver une dynamique Toulonnaise dont nous sommes friands et demandeurs…..Rien n’est impossible, mais dans le contexte actuel, il va falloir être chirurgical pour aller à l’essentiel tout en limitant les dégâts.
Une nouvelle orientation va certainement se dessiner, espérons que la greffe prenne et nous sorte de ce marasme de jeu aléatoire et improductif.
Un discours passe quand l homme force le respect des joueurs , quand ils sentent de l expérience et un homme bienveillant !
La ils ont envie de mouiller le maillot !!!!
Et quand le coach est incompétent, sans plan de jeu , qu il contrarie les joueurs créatifs qui veulent crée de la stratégie
La Ca ne passe vraiment plus , et que le club est en danger certains ont eu raison de se relever pour l affronter ….
Lui sans scrupules et sans remise en question ( faite déjà l ân dernier par tous les joueurs )
Les savants ont parlé !
Toujours un plaisir de le lire ou de l’entendre ce vieux sage.
il ne faut pas trop pourrir collazo quand meme voir quand il etait a la rochelle un peu de respect
Il parle aussi clairement du recrutement de niveau prod2 et de pretentions et il a entierement raison !!! Ce n’est pas en recrutant majoritairement en prod2 qu’on peut ambitionner une coupe d’europe ou un bouclier de brennus voire les 2 !!
BONNE ANALYSE DANY QUAND TU VEUX POUR REVENIR CHEZ TOI
Il y en a qui ne l’aiment pas à cause de son langage, c’est vrai, parfois un peu trop ampoulé. Moi j’aime bien.
Comme entraineur il avait aussi ses limites en son temps, mais notre Sylvebarbe reste un très beau modèle de ce que doit être la culture toulonnaise, notamment au rugby : des racines solides, une tête qui s’élève et des branches voyageuses, une solidité physique, une ambition intellectuelle, le plaisir de partager et toujours le respect de l’autre et de l’Histoire.
Préférez toujours quelqu’un qui utilise trop de mots dans le bon sens, plutôt que ceux qui les détournent où les méprisent.