Le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix était l’invité de Mourad Boudjellal dans son émission « La Commission de discipline », diffusée sur Eurosport 2 ce vendredi soir.

Dans un premier temps, celui-ci a évoqué son arrivée à la tête du club de la Ville Rose. Extrait:

« Quand j’arrive au Stade-Toulousain, je trouve un club meurtri car pas habitué à ce type de résultats sportifs. C’est un club qui a joué des demi-finales pendant 20 ans d’affilée, c’est un club qui a gagné la première Coupe d’Europe. Mais j’ai trouvé un club meurtri dans sa chaire avec une question permanente: quel sera son avenir ? Donc la première chose que l’on fait en arrivant, c’est de redonner le moral à tout le monde et on remet l’inertie nécessaire pour redonner de la confiance, surtout dans les vestiaires. C’est la chose la plus importante. »

Désormais, il se dit satisfait du retour en force du Stade-Toulousain. Pour autant, il sait que le club n’est pas encore arrivé à l’endroit souhaité. Extrait:

« Aujourd’hui, ça va mieux. On a une place qui nous convient, mais on est loin d’être arrivé. Ça va mieux car il y a de l’enthousiasme et parce que notre jeu est plaisant, qu’il y a de la concurrence et que ça gagne. Mais rien n’est sécurisé financièrement. On est sur un déficit depuis six saisons et ce déficit est en train d’être compensé petit à petit. On tendra vers l’équilibre la saison prochaine selon nos prévisions. Mais le club est en difficulté car quand on perd de l’argent, on bouffe des capitaux propres et quand on n’en a pas beaucoup de côté, il faut en trouver d’autres. Donc on a retrouvé des gens qui nous accompagnent. »

Didier Lacroix a ensuite évoqué les départs de Gaël Fickou et de Yoann Maestri vers le Stade-Français Paris. Extrait:

« Le président du Stade-Français m’a demandé cela comme un service. Il avait besoin de rebondir après avoir assuré son maintien en Top 14. Il avait besoin de gros joueurs. Il y en a un qui est venu directement de chez nous et il y en a un autre qui est venu directement de La Rochelle mais qui venait de chez nous. C’était une décision économique mais aussi une décision de respect avec la décision du joueur. On n’aurait pas été en Pro D2 pour autant. On avait réussi à se sauver sans un transfert de joueur obligatoire. Mais ce transfert a contribué à la reconstitution des capitaux propres. »

Questionné sur un éventuel retour de Guy Novès à Toulouse, Didier Lacroix répond. Extrait:

« Guy Novès ? Le club n’appartient à personne mais une partie du club appartient à Guy Novès. Donc le retour de Guy Novès ne serait pas impossible. »

Par ailleurs, le président Toulousain avoue apprécier énormément son homologue du Racing 92: Jacky Lorenzetti. Extrait:

« Ce trophée Pierre De Coubertin ? C’est une idée de Jacky Lorenzetti. Je n’ai aucune idée du nombre de fois que nous l’avons remporté. Mais ça symbolise les bonnes relations qui existent entre les deux clubs. Jacky Lorenzetti fait partie des personnes que j’aime et que je respecte beaucoup. C’est quelqu’un de respectable, il a beaucoup de générosité et il aime beaucoup le monde du vin. Moi, je suis un amoureux de la vie et des bons instants. Jacky nous a permis d’en avoir. C’est quelqu’un de passionné dans ce qu’il fait. »