Le week-end dernier, le manger du Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié n’était pas dans l’Ain avec ses joueurs pour assister au match contre Oyonnax.

En effet, le coach Varois était à Cardiff pour commenter le match de l’équipe de France contre les Gallois.

Interrogé en conférence  de presse sur cette nouvelle absence après celle du match à Agen (tournée de novembre), Fabien Galthié a clarifié la situation.

Il explique que ces périodes sont très importantes pour lui. Il estime travailler, apprendre et acquérir de l’expérience grâce à son travail chez France Télévisions. Extrati:

« Tout cela fait beaucoup de buzz, c’est bien. Mais il faut que je vous dise quelque chose pour commencer. Il y a eu les doublons et je n’étais pas là. Cela fait treize ans que je commente les matches pour France Télévisions et lorsque j’ai signé à Toulon, j’ai échangé avec Mourad Boudjellal. Il était clair que malheureusement, j’allais être absent sur certains matches. J’ai raté les matches mais pas les semaines d’entraînement. On a travaillé autant voir plus ces semaines-là. C’est important de le dire. Depuis treize ans, tout cela me nourrit: voir les équipes internationales, voir les échauffements, voir les atmosphères du Tournoi des Six-Nations et des Tournées. Je travaille pendant ces périodes. Et malheureusement, j’ai raté deux matches cette saison: Agen et Oyonnax. C’est le premier point. C’est comme cela depuis treize ans. Quand j’étais au Stade-Français c’était comme ça, quand j’étais à Montpellier également. Quand je suis absent, je manage toute la semaine et le week-end, c’est Fabrice Landreau qui manage la journée du match. Mais je suis présent lors du team run car c’est très important. Ces périodes de doublons sont problématiques bien évidemment. Mais en terme de travail, de réflexion et de recherche, il n’y a pas mieux que d’être aux côtés de ce qui se fait au plus haut niveau: assister aux entraînements, aux échauffements, toucher de près ce qui se passe sur la pelouse dans ces moments-là. Ce n’est jamais un problème lors de la signature dans les clubs, mais ça fait toujours un peu de buzz. J’ai l’impression qu’on essaie de nous déstabiliser avec cela. A nous d’être forts et costauds car c’est un traitement particulier. Il y a des équipes moins bien classées et pas qualifiées en Coupe d’Europe dont on dit des choses mieux. C’est comme ça, ça fait partie du jeu. C’est sûrement l’exposition et c’est lié à l’historique du club. »