Pour la première fois depuis l’élimination des Bleus en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, Fabien Galthié a pris la parole ce mercredi en conférence de presse. Le sélectionneur du XV de France est notamment revenu sur la défaite contre l’Afrique du Sud.

Sa prise de parole était très attendue. Plus de trois semaines après l’élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde, Fabien Galthié est sorti de son silence, ce mercredi. Le patron des Bleus ne s’était plus exprimé depuis la douloureuse défaite face aux Springboks (29-28). Devant les journalistes, il est d’abord revenu en longueur sur les raisons de son silence, avant de revenir sur ce qui a manqué à son équipe pour aller au bout du tournoi.

« Sur un plan tactique, je reprendrais la même stratégie si c’était à refaire »

« J’ai travaillé avec beaucoup d’analystes sur le match. Un point… Un point c’est rien, mais un point, c’est tout. Quand vous rentrez 11 fois dans la zone de conclusion… C’était deux fois plus que l’objectif que nous nous étions fixé. Dans le dernier geste, sur des faits de matchs, ça n’a pas suffi. Nous sommes la seule équipe à s’être procurée autant de temps forts. Ça nous mène à un potentiel de marque de 37 points, on en a marqué que 28. Ça veut dire que tactiquement, on ne s’est pas trop trompés sur le plan offensif », a-t-il insisté.

Alors comment expliquer ce revers face aux Boks? Une erreur de coaching?

« Est-ce qu’on a le sentiment d’avoir fait fait une erreur sur la stratégie? Absolument pas. Sur un plan tactique, je reprendrais la même stratégie si c’était à refaire. Sur le coaching, je sais que ça a été un débat. Il était prévu qu’on coache plus tôt. On a retardé le coaching sur certains postes, il nous a semblé que c’était le bon moment… et on meurt à un point.

Malgré les faits de jeu et le scénario de match, on avait comme objectif de jouer la gagne jusqu’à la dernière action quoi qu’il arrive », a développé Galthié, convaincu que cette élimination précoce lors de ce Mondial à domicile restera une « cicatrice à vie« .

Via RMC Sport