France: L’avenir appartient à Maxime Mermoz

France: L’avenir appartient à Maxime Mermoz

31 janvier 2013 - 9:10

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L’air de rien, Maxime Mermoz est en train de s’installer au centre de l’attaque du XV de France. Déjà connu pour sa gestuelle fluide, le Toulonnais étonne aussi par sa maturité.

Pas vraiment en odeur de sainteté lors du dernier Tournoi, Maxime Mermoz vit un véritable renouveau depuis la tournée de novembre. A tel point qu’on se demande qui pourrait bien le renvoyer sur le banc. Wesley Fofana peut-être ? Mais ce dernier étant appelé à évoluer à l’aile, il y a de fortes chances pour voir le Toulonnais aligné au centre dès le coup d’envoi contre l’Italie. Il devrait y être associé à Florian Fritz, un autre ressuscité en bleu. L’association est-elle évidente pour Mermoz ? «Je ne sais pas. Je ne considère pas la complémentarité comme une notion essentielle pour les centres. Chacun a son rôle sur le terrain. Et puis j’ai l’impression que quelle que soit l’association proposée, ça se passe plutôt bien. Nous sommes quatre centres et cela laisse autant de possibilité.»

D’une voix douce et posée, Mermoz revient sur la spécificité de son jeu, la passe dans le bon timing. Quelque chose que l’international a en lui depuis qu’il est gamin. «Un ailier peut aimer marquer des essais, au centre on aime surtout créer des brèches. Et quand j’étais un jeune du Stade Toulousain et que je voyais l’équipe une s’entraîner, il y avait toujours la passe juste, jamais le pas de trop. Forcément ça a du m’influencer. C’est vrai que j’aime faire la passe dans le bon timing pour faire continuer le jeu derrière moi.» De ses années toulousaines, garde-t-il un souvenir de Florian Fritz ? «A Toulouse, Florian était déjà dans sa carrière et moi j’arrivais. Il jouait beaucoup et c’était une source de motivation pour moi. Quand tu veux jouer au plus haut niveau, tu es plus avec de la hargne que simplement à rester à bader les mecs. Mais j’avais conscience qu’il y avait de bons centres au Stade Toulousain.»

«Il faut être capable de s’évaluer soi-même»

On devine sans peine que le Stade Toulousain reste une blessure quand on l’évoque avec lui. «Vous ressortez tous les dossiers qui blessent (rires)», mais il accepte d’en parler sans se cacher. Surtout en ce qui concerne la question de la confiance. «La confiance est très importante pour s’épanouir. Très tôt, j’ai appris à faire abstraction de celle du coach car à Toulouse je ne l’avais pas. Même si ça ne passait pas trop mal au niveau du jeu. Mais c’est le sport qui veut ça et il faut savoir prendre du recul. C’est sûr que c’est un plus mais ce n’est pas indispensable à la réussite. Il faut être capable de s’évaluer soi-même.» Plus sage et toujours aussi doué, Mermoz semble avoir tourné la page des erreurs de jeunesse. L’avenir lui appartient.

Source: lequipe.fr

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