Gabin Villière : « J’étais nul, tout simplement ! »
Gabin Villière : « J’étais nul, tout simplement ! »
Le vendredi 22 avril 2022 à 10:15 par David Demri
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Gabin Villière était invité sur le plateau du Super Moscato Show, ce jeudi après-midi au Campus RCT.
Ce-dernier a notamment évoqué la manière dont il a construit sa carrière en passant notamment par la Fédérale et l’équipe de France à 7. Extrait:
« J’ai mis du temps à arriver parce que j’avais des pépins physiques. Ça a été compliqué, je n’ai pas eu cette marche de la Pro D2 entre les deux. On est monté en Fédérale 1 avec Rouen, j’ai commencé à jouer, à matcher et à marquer pas mal d’essais. Après une saison, le 7 de l’équipe de France m’a contacté. J’ai démarré l’aventure avec eux, j’ai commencé à faire des tournées avec les équipes jeunes puis avec les équipes pros. Ça s’est très bien passé, c’est ce qui m’a permis d’avoir un peu de lumière parce qu’en Fédérale 1, il n’y a pas beaucoup de lumière. »
Il indique avoir effectué plus de 12 journées de détection lorsqu’il avait 17 ans, mais aucun club n’a voulu de lui. Selon lui, il était nul à ce moment-là. Extrait:
« À 17 ans, j’avais un rêve de gosse: jouer au rugby et faire les centres de formation. Il y avait des journées de détection. J’en ai fait une douzaine: Bourg-en-Bresse, Oyonnax, Lyon, Massy, Stade Français, Racing… Je suis venu à Toulon notamment. J’ai été pris nulle part. J’étais nul tout simplement, je n’étais pas prêt. A 17 ans, la plupart des mecs ont déjà 10 ans de centre de formation, ils s’entraînent tous les jours. Moi, j’avais deux entraînements par semaine, on était 10 à jouer, on devait faire une entente. »
Une chose est sûre : il n’a jamais lâché, même après ces 12 refus. Extrait:
« Je ne l’ai pas imaginé mais j’en ai beaucoup rêvé. C’est pour ça que j’ai autant travaillé, je me suis accroché autant à ça et que je n’ai pas arrêté même après 12 refus dans les centres de formation. J’avais tellement cette envie. »
Il affirme que l’équipe de France à 7 lui a énormément apporté. Extrait:
« Ça ne s’arrête jamais. Sur un week-end, il y a 6 matchs. C’est dur mentalement, physiquement. Techniquement, il faut toujours être très précis. Ça m’a permis de développer pas mal de qualités que je n’avais pas pu développer avant. »
Questionné sur la situation sportive du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière confirme que l’objectif reste le top 6 tant que l’espoir existe. Extrait:
« Tant que ce n’est pas fini, il y a toujours de l’espoir et on joue pour cela. On a toujours ce petit espoir et on a travaillé pour. L’objectif est d’aller chercher des phases finales et des titres. On veut s’accrocher, continuer à se battre et on a réussi à garder cette petite lueur d’espoir. On s’est enlevé beaucoup de pression, on était encore dernier du Top 14 il y a quelques semaines et c’était très compliqué. Maintenant ce n’est que du soulagement, on est sorti de cette situation et on a envie de se raccrocher à ce petit espoir car on a connu des moments difficiles cette saison. A un moment on a eu peur mais on n’a pas pris de grosse défaite cette année. C’était toujours accroché mais ça ne basculait jamais dans notre sens alors qu’on n’était jamais loin. Finalement, on a réussi à se mettre la tête à l’endroit et ça fait du bien. On a réussi à redresser la barre et ça fait beaucoup de bien. »
Pour conclure, Gabin Villière n’a pas manqué de dire le plus grand bien de Charles Ollivon qui a effectué son retour à la compétition avec Toulon. Extrait:
« Le retour de Charles Ollivon fait du bien, ça fait un cadre de plus, c’est un gros joueurs de retour. C’est un sacré joueur, un sacré leader de l’équipe. C’est important de récupérer ce genre de mec, il a beaucoup d’envie en plus. »
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