Avant son arrivée sur les bords de la Rade en 2019, Gabin Villière évoquait encore en Fédérale 1 du coté de Rouen.

En l’espace de quelques mois seulement, le jeune ailier s’est imposé au Rugby Club Toulonnais après une saison presque totalement blanche en raison d’une blessure récurrente à un tibia.

Ses prestations n’ont pas échappé au staff de l’équipe de France qui a décidé de l’appeler pour terminer cette Coupe d’automne des Nations.

Interrogé via Le Figaro, Gabin Villière concède avoir eu un parcours atypique. Cependant, il précise ne pas du tout être surpris ni étonné d’avoir réussi à intégrer le groupe France.

Il affirme avoir énormément travaillé pour en arriver-là. Extrait:

« Il y a eu des étapes. Déjà, quand j’étais à Rouen en Fédérale 1, j’avais l’opportunité de partir en Pro D2. Mais je voulais rester à Rouen pour continuer de progresser, avec le rugby à XV et le rugby à 7 en même temps. C’est un parcours que j’ai choisi et qui me correspond. Je ne suis pas étonné ou surpris d’être là. Avec le travail, j’ai fait les bons choix même si j’ai un parcours atypique. »

Il précise d’ailleurs que son passage au rugby à VII lui a été grandement bénéfique. Extrait:

« Ça m’a permis de compléter mon profil, technique, défensif, au niveau des attitudes dans les rucks. Le rugby à 7 permet de travailler sur des domaines bien plus précis qu’à XV. Sur chaque action, on a un rôle important que ce soit en défense ou en attaque. »

Pour conclure, Gabin Villière ne cache pas avoir ressenti du stress au moment de débuter le match contre l’Italie. Mais finalement, tout s’est plutôt bien passé. Extrait:

« Oui il y avait un peu de stress pour savoir si on allait être à la hauteur de l’événement. Ou alors si ça allait catastrophique. Finalement ça nous a rassuré. Tout le monde ne croyait pas forcément en nous avant ce match, il faut se le dire. On s’est rassuré et débridé sur la fin de rencontre. On va garder cet esprit pour aller affronter les Anglais. »