Gabin Villière raconte sa grosse frayeur avec Julien Hériteau
Gabin Villière raconte sa grosse frayeur avec Julien Hériteau
Le vendredi 22 avril 2022 à 10:58 par David Demri
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Invité sur BeIn Sports cette semaine, l’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière a raconté une anecdote concernant sa première sortie en bateau avec son ami et coéquipier du RCT : Julien Hériteau.
L’ailier du XV de France explique avoir connu une première sortie en bateau cauchemardesque sur la Rade, juste après avoir obtenu son permis bateau.
Leur journée bateau au large de Porquerolles a failli tourner au cauchemar lors du trajet retour en raison d’un vent très fort. Extrait:
« Avec Julien Hériteau on a passé le permis bateau ensemble et on a fait une première sortie avec nos compagnes. On avait loué un bateau et c’était la première fois. On était déjà monté sur un bateau mais on nous montre seulement quelques manœuvre, c’était finalement assez sommaire. Avant même d’arriver pour récupérer le bateau, je regardais des tuto sur internet pour savoir comment allumer un bateau car on n’avait même pas vu cela. On avait vu comment conduire un bateau mais pas comment l’allumer. Et pour faire un peu bonne figure le jour de la location, j’ai regardé des tutos pour savoir comment allumer un bateau, comment mettre la marche arrière car on ne savait pas. On est parti en mer, on a réussi à faire bonne figure.
Sur le retour, il faut regarder les vents normalement pour savoir les vagues. On était du côté de Porquerolles et sur le retour, un ami m’appelle pour me dire qu’il y a du vent et que ça va être dangereux, qu’il faut vitre revenir. De notre côté, tout allait bien mais on décide de revenir. Et d’un coup, des vagues énormes commencent à nous tomber dessus. Les deux ou trois premières vagues c’est drôle car on prend l’eau dans le visage. Mais les vagues sont devenues de plus en plus énormes et il nous restait encore plusieurs kilomètres à parcourir. Nos compagnes étaient effrayées. Nous, on faisait semblant que l’on savait gérer mais c’était très chaud. A un moment, on a sorti les gilets de sauvetage car on a vraiment cru qu’on allait passer par dessus bord. J’avais les yeux tout rouge en conduisant car l’eau salée me venait dans les yeux. C’était une première sortie mémorable. »
📺#SalonVIP
📱 Julien Hériteau a un message pour @gabinvilliere pic.twitter.com/VSZbaB2Nqv— beIN SPORTS (@beinsports_FR) April 20, 2022
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la mer ça ne s’invente pas et ce n’est pas en un weekend qu’on l’apprend
Et ici le mistral ne pardonne pas car il peut se lever en quelques minutes
Par mistral le passage Porquerolles Hyères toujours chaud ! C est plus calme sur la Seine a Rouen :))
C’est un coin très chaud Vents croisés et aussi une double houle croisé avec des vagues hautes et courtes en même temps.
Attention les gars, la mer c’est comme votre sport aussi difficile et avec ses dangers qui peuvent être irrémédiables.
Vous n’en avez pas eu besoin mais vous devriez vous mettre en rapport avec la SNMS pour les soutenir. Bénévoles ils viennent vous sauver par tous les temps au risque de leur vie. Suis certains qu’ils seraient preneurs
Eric
Pilou Pilou
J’aime beaucoup l’humilité de ce joueur
Et oui les touristes sur un bateau haha! Grosse première sortie pour une première…
La mer un élément qui peut vous apporter beaucoup de plaisir, mais qui peut être terrible.
Il faut être conscient que l’obtention du permis bateau est en réalité une autorisation de piloter une embarcation ! MAIS En aucun cas une connaissance de la mer, sauf si vous avez eu la chance de pratiquer l’élément antérieurement.
25 ans de bénévolat à la SNSM m’ont apporté d’immenses joies mais aussi des situations parfois périlleuses pour secourir des personnes qui se mettent dans des situations scabreuses avec leurs embarcations.
Comme tout ce qui touche au bénévolat depuis quelques années, il y a une défection au niveau des engagements
OUI, soutenez la SNSM si vous le pouvez, c’est une si belle aventure.
Je partage ces émotions, le permis côtier est très limité pour vraiment conduire une embarcation, dès que le temps se gâte on a pas été formé à réagir,j’ai eu une expérience un peu similaire avec la brume en rentrant de Porquerolles,ou en doublant la pointe des Mèdes la côte avait disparu, et on s’est retrouvé à la Londe en voulant rentrer sur la Capte sans avoir beaucoup de carburant c’était assez flippant, mais il faut apprendre a naviguer avec des personnes d’expérience le seul permis côtier ne suffit pas, passé un cap ou une passe quand il y a du vent peut vite tournée au cochemard si on reste trop près de la côte « pour se sentir en sécurité »