Grenoble n’a pas chômé pour préparer la réception du Rugby Club Toulonnais

Grenoble n’a pas chômé pour préparer la réception du Rugby Club Toulonnais

9 avril 2015 - 17:14

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Agen vs GrenobleComment occuper les quinze jours qui séparent deux matches de Top 14? Pour les clubs qui ne sont pas concernés par la Coupe d’Europe, il faut trouver le juste équilibre entre rappels de travail foncier, entraînement avec ballon et récupération, pour essayer d’entretenir une dynamique. Illustration avec le FC Grenoble.

Pendant que Clermont, Toulon et le Racing-Métro 92 disputaient les quarts de finale de la Coupe d’Europe, les onze autres clubs du Top 14 étaient au repos. Résultat une période de deux semaines sans match qu’il a fallu planifier en trouvant le juste équilibre entre travail et plages de repos. La question s’est ainsi posée pour Grenoble, battu par Castres (12-16) le 28 mars avant de recevoir Toulon samedi. Fabrice Landreau, l’entraîneur du FCG, explique comment il tente notamment, dans une période comme celle-là, d’éviter la décompression chez les joueurs.

Première chose frappante, la première des deux semaines ressemble à une semaine d’avant saison, avec beaucoup de travail physique. Plus de dix heures y ont été consacrées, contre 3h30 au rugby proprement dit, même si une opposition a été organisée vendredi. En semaine de match, la répartition du travail change logiquement, avec 4h30 consacrées au rugby.
Landreau justifie le rappel de travail foncier en première semaine: «Le projet de jeu est en place depuis à peu près la septième journée de Championnat. Par la suite, on fait surtout de l’entretien et de la préparation de match. Et les semaines sans match, le travail physique n’est que de l’affûtage.»
Dans le détail, la technique individuelle est beaucoup plus travaillée lors des semaines sans match. Il n’est donc plus temps de refaire le plan de jeu mais de nombreux défauts peuvent encore être corrigés chez les joueurs. «On travaille sur des petites compensations physiques pour emmener les garçons à leur meilleur niveau en conservant la fraîcheur», précise Landreau.
«Compliqué de ne pas travailler dans la continuité»
Cette coupure serait-elle alors bénéfique? «Finalement, c’est en début de saison qu’on aimerait avoir ce calendrier, afin d’avoir plus de temps pour travailler le fond sans avoir de match à préparer. Aujourd’hui, ça nous empêche de pouvoir enchaîner et de garder le rythme. C’est compliqué de ne pas pouvoir basculer immédiatement sur un autre match et de ne pas travailler dans la continuité, avance Landreau. Vendredi dernier, on a fait une séance en opposition avec un très bon contenu, mais il y avait de la frustration chez les joueurs de ne pas aller plus loin en disputant un match.» Sans compter que les week-ends sans match peuvent retarder le début de la semaine. «Le plus compliqué à gérer, c’est la décompression du week-end. On sent qu’il y a un petit problème à l’allumage dès le premier entraînement du lundi.»
Parmi les grosses différences de planning, on note également l’importance accrue de la vidéo dans la semaine précédant le match. Deux heures (avec des séances d’une demi-heure chacune) au lieu d’une la semaine précédente. «Quand on ne joue pas le week-end, la vidéo est surtout centrée sur la technique individuelle», précise encore Landreau. Preuve que les semaines sans match ont pour objectif de chasser le détail et de reposer les corps (9 heures de soins contre 7h30) alors que celles qui précèdent un match sont une préparation au combat.
Source: lequipe.fr

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