Henry Chavancy explique pourquoi il n’a jamais voulu quitter le Racing et évoque son avenir !
Henry Chavancy explique pourquoi il n’a jamais voulu quitter le Racing et évoque son avenir !
Le jeudi 24 novembre 2022 à 16:21 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Le trois-quarts centre du Racing 92, Henry Chavancy s’est confié via Rugbyrama pour évoquer le début de saison du club Francilien.
Ce-dernier ne le cache pas : le début de saison du Racing est clairement mitigé. Extrait:
« Je trouve que l’on a fait un début de saison mitigé. On a assuré l’essentiel en restant invaincu à domicile, on a également gagné à Brive. C’était une victoire que l’on recherchait depuis longtemps. Je trouve que l’on peut encore mieux faire mais c’est bon signe parce qu’on est quand même dans le peloton de tête. C’est encourageant pour la suite. »
A 32 ans, Henry Chavancy a vu son temps de jeu diminuer. Pour lui, ce n’est pas véritablement un problème. Extrait:
« Cela ne me pèse pas plus que ça. J’ai la chance de jouer et d’aider mon équipe sur le terrain. J’ai manqué certains matchs sur blessure, mais c’est vrai que les années passent et mon temps de jeu se réduit, ce qui est normal. On a un groupe pléthorique au Racing, surtout au poste de centre, donc c’est une bonne chose que le temps de jeu soit partagé. Le plus important, c’est que tous les joueurs soient ici pour un intérêt commun. J’ai de plus en plus un rôle d’accompagnement auprès de mes coéquipiers sur et en dehors du terrain. »
Il explique d’ailleurs être heureux de toujours pouvoir évoluer au Racing et rester l’homme d’un seul club. Extrait:
« C’est surtout une chance d’avoir pu jouer dans un seul club toute ma carrière. J’ai commencé en Pro D2 et ma carrière a évolué en même temps que le club. Je n’ai jamais ressenti de lassitude ou une envie de partir puisque le Racing lui-même changer constamment. J’ai pris cette opportunité et je suis aujourd’hui reconnaissant du parcours que j’ai pu avoir ici.
J’ai eu la chance de connaître les années fastes de Pro D2 à partir de 2007. Jacky Lorenzetti est arrivé à ce moment-là avec une équipe très compétitive, mais avant cela je regardais en tant que spectateur et c’était très dur. Le club était en mode survie chaque année, il se maintenait administrativement ou à la dernière journée. Il y avait 300 personnes dans le stade, dont 200 de l’école de rugby… C’était vraiment la galère, mais ce n’était pas un souci pour nous les jeunes. On était fier de porter ce maillot, mais tout a changé quand Jacky est arrivé en 2007. »
Questionné sur son avenir, il affirme ne pas encore savoir s’il arrêtera au mois de juin 2024 ou s’il aura la chance de prolonger l’aventure. Extrait:
« Je commence à y penser bien sûr. Ce n’est pas une question qui fâche au contraire ! Je ne m’empêche pas de me dire que ça pourrait continuer un petit peu. Je ne m’interdis rien. Je crois qu’il y a un projet sur un retour du Racing à Colombes après les jeux Olympiques 2024 et je me dis que ça pourrait être une bonne idée de raccrocher mes crampons là où j’ai commencé et de faire une année supplémentaire si je me sens bien. Mais pour l’instant je me dis que ça peut être aussi la fin de ma carrière la saison prochaine. »
Il explique pourquoi il n’a jamais souhaité quitter le Racing. Extrait:
« Quand j’étais jeune je rêvais de jouer en équipe première au Racing. Une fois qu’on a réalisé son rêve, il n’y a pas d’autres choses qui pouvaient me faire plus plaisir que de porter ce maillot. J’ai commencé en Pro D2, on est monté en Top 14 puis on a changé de centre d’entraînement, de stade… J’ai toujours eu l’impression que le club avançait et évoluait. Aujourd’hui, j’ai toujours la même sensation de fierté quand je joue pour ce club. Je me dis que c’est le maillot que j’avais il y a vingt-cinq ans. Franchement, je pense que cela me ferait bizarre de porter un autre maillot. »
S’il avait dû quitter le Racing, il n’aurait pas signé dans un autre club du Top 14, mais à l’étranger. Extrait:
« C’est différent. Si je devais changer de club, ce serait uniquement à l’étranger pour vivre une nouvelle expérience. Si je n’avais pas resigner avec le Racing j’aurais bien aimé partir aux États-Unis avec ma famille pour découvrir autre chose. »
Pour conclure, Henry Chavancy affirme ne pas encore savoir dans quel domaine il trouvera reconversion. Extrait:
« J’essaye d’y penser… J’adorerais avoir quelque chose d’évident en tête, mais je n’ai pas cette chance-là. Je me laisse encore un peu de temps pour mûrir ma réflexion et m’épanouir dans quelque chose d’aussi fort que le rugby. »
Publicité
2 Commentaires