Iuri Natriashvili: « Au début, je stressais d’évoluer avec ces grands joueurs »

Iuri Natriashvili: « Au début, je stressais d’évoluer avec ces grands joueurs »

25 février 2016 - 15:34

3 Commentaires

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natriashviliDe Tulle et la Fédérale 1 il y a moins d’un an, à l’ASM et désormais chez le triple champion d’Europe, Iuri Natriashvili vit une folle saison. Samedi, il retrouvera son ancien club, le CABCL.

S’il avait été une rock star, cette saison 2015-2016 aurait pu s’apparenter à une grande tournée dans l’Hexagone. Joker Coupe du monde à Clermont et désormais joker médical, successivement de Jean-Charles Orioli et de Paul O’Connell à Toulon, Iuri Natriashvili n’entend toutefois pas arrêter sa carrière une fois sa pige sur la Rade effectuée.

À tout juste 32 ans, l’ancien talonneur briviste retrouvera son ancien club samedi après-midi avec le maillot toulonnais sur les épaules.

« De la pression en arrivant à Toulon »

De quoi peut-être en étonner certains, lui qui, il y a encore quelques mois, évoluait en Fédérale 1, à Tulle. « Je suis un battant, c’est dans mon caractère. Je ne lâche jamais, explique l’intéressé. Clermont a été pour moi une belle expérience, j’ai beaucoup appris. Quand j’ai été contacté par Toulon, je n’ai évidemment pas hésité. » Après une première apparition chaotique face à l’UBB et plusieurs lancers manqués en touche, Iuri Natriashvili a réalisé une entrée en jeu remarquée à Oyonnax, ponctuée par un essai en force, chaleureusement salué par les Nonu, Armitage, O’Connor et consorts. Excusez du peu. « Mentalement, ça fait beaucoup de bien de sentir que tu fais partie d’un tel groupe. Au début, je stressais d’évoluer avec ces grands joueurs. Tu veux être à la hauteur de tes coéquipiers. Mais je me sens bien là-bas. »

À tel point que dans le bus jusqu’à Charles-Mathon, l’ancien international géorgien avait annoncé la couleur et fait forte impression en remportant la grande partie de poker. « Tous mes coéquipiers m’ont alors dit que j’étais obligé de marquer ». Cela a été chose faite.

Une visite prévue à l’hôtel briviste vendredi

Samedi, Iuri Natriashvili retrouvera donc ses anciens partenaires du CABCL. Une première depuis qu’il a quitté la Corrèze. « Ce sera forcément un match un peu particulier pour moi. J’ai gardé de très bons contacts à Brive, notamment avec mes amis que sont Obé ( Shvelidze), Karlen ( Asieshvili) et Giorgi ( Jgenti). »

S’ils se sont d’ores et déjà parlé au téléphone cette semaine, pas question de chambrage entre les Géorgiens. Question de respect. Le néo-Toulonnais passera toutefois saluer ses anciens partenaires à leur hôtel demain après-midi.

Viendra ensuite l’heure de la rencontre. D’écouter pour la première fois les cloches de l’enfer d’ACDC retentirent dans Mayol et de vivre, grandeur nature, le fameux « Pilou-Pilou ».

Le moment sera aussi opportun pour Toulon de trouver de la continuité dans ses performances. « Contre Bordeaux-Bègles, nous sommes passés à côté avant de bien relever la tête à Oyonnax avec le bonus offensif. Nous connaissons cette équipe de Brive, très forte en mêlée. Nous allons devoir être précis pour garder notre bonne dynamique », explique Natriashvili.

Source: lamontagne.fr

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3 Commentaires

  1. bison25 25 février 2016 at 17h- Répondre

    Moi , il me plait déjà ce garçon , déjà parce qu’il est ‘Géorgien’ et que toutes ces forces tranquilles ,et bien , je les apprécie beaucoup car c’est des bosseurs et des lâche rien , mais je suis presque persuadé qu’il donnera de son meilleur à chacune de ses entrées sur le terrain . Il progressera certainement très vite , je me défends d’en douter un seul instant . GO IURI !. :yes: Vraiment , il me tarde déjà de le revoir sur le MAYOL samedi , histoire de m’en persuader un peu plus encore . Et du reste pourquoi pas , l’espoir fait vivre !.

  2. Lalatsointsoin83 25 février 2016 at 19h- Répondre

    En tout cas, le gonze est attachant, du genre qui ne doute de rien. A Bordeaux il s’arrache presque tout seul du maul, les mecs le regardent sans broncher se faire arracher le ballon et on perd le match là-dessus, sans compter ses lancers foirés. A Oyo, il s’est amélioré aux lancers, et sur le maul, les mecs poussent convenablement et il marque en faisant marrer tout le monde. Drôle de petit bonhomme !
    Après, la caisse pour tenir plus d’une demi-heure ?

  3. bison25 25 février 2016 at 23h- Répondre

    Et OUI @Lalatssointsoin83 :yes: , Et pour le savoir et bien il faudra lui donner sa chance et plus encore les moyens , maintenant avec les rentrées à court terme de Jean-Charles et bientôt Anthony surtout . HUM ! HUM !!… je crains , que .. ?:-) Mais bon , c’est vrai , ce n’est qu’un joker pour finir .