Récemment, le pilier gauche international français Jefferson Poirot a prolongé son engagement avec l’Union Bordeaux-Bègles sur le long terme.

En effet, le joueur de 27 ans a signé un nouveau contrat avec l’UBB le liant au club Girondin pour les cinq prochaines saisons, soit jusqu’au mois de juin 2025.

Interrogé dans les colonnes du journal Sud-Ouest, celui qui a récemment pris sa retraite internationale explique sa décision de poursuivre à l’UBB. Extrait:

« Quand j’ai re-signé pour un an en 2019, c’est en raison de l’arrivée de Christophe Urios : je ne pouvais pas prolonger plus. Je voulais voir sereinement comment ça allait se passer avec lui. Je me doutais que ça allait marcher, parce que c’est un entraîneur de renom et qu’on avait beaucoup de talent, mais je ne savais pas si ça allait « matcher » avec lui. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que j’ai eu mes réponses. Ça fait neuf ans que je suis là, je suis resté pour ce projet bordelais auquel je crois dur comme fer, j’ai refusé des plus grosses écuries… Il n’y aurait eu aucune logique à partir maintenant. La seule question que je me suis posée, c’est est-ce que je dois me mettre en danger ou est-ce que je reste pour terminer ce pourquoi j’ai fait des sacrifices ? Après réflexion, je me suis dit que c’était il y a trois ans que je devais partir, lorsque le club pataugeait un peu. »

Dans la foulée, Jefferson Poirot indique avoir été approché par plusieurs clubs ces dernières saisons, dont notamment par le Rugby Club Toulonnais.

Il avoue avoir refusé – en 2017 – une offre de la part du RCT qui ne lui sera plus jamais proposée. Extrait:

« J’ai eu des contacts. Mais Bordeaux était ma priorité. Il aurait vraiment fallu quelque chose d’incroyable pour me faire partir. En 2017, j’avais refusé Clermont, Toulouse et Toulon. Je peux le dire maintenant : Toulon m’avait fait une offre que je n’aurais plus jamais. »

Désormais, il songe terminer sa carrière à Bordeaux. Extrait:

« Lorsque j’avais re-signé en 2019, j’ai dit à Laurent Marti que si ça matchait avec Christophe Urios, l’idée était de finir ici. »