Jonathan Wisniewski: « C’est un vrai test pour nous contre Toulon »
Jonathan Wisniewski: « C’est un vrai test pour nous contre Toulon »
Le dimanche 2 novembre 2014 à 11:50 par David Demri
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A l’image de leur directeur sportif Fabrice Landreau, les Grenoblois gardent un excellent souvenir de leur victoire inattendue à Mayol en janvier dernier. Dimanche sur la Rade, les Isérois savent bien qu’il sera compliqué de rééditer pareille performance mais ils se déplaceront avec la volonté de rendre une belle copie.
Dix mois ont passé. Une nouvelle saison a débuté. Pourtant qui ne se souvient pas de la victoire (21-22) de Grenoble le 4 janvier dernier à Toulon? Elle a marqué les esprits à plus d’un titre. De part la performance du FCG et la défaite à la surprise générale du RCT. En raison aussi du scénario du match et de la polémique liée à l’arbitrage qui s’en est suivie. En tout cas, l’essai d’Alipate Ratini, à la 78e minute, interceptant une passe de Jonny Wilkinson, a donné la victoire aux Isérois et fait leur bonheur. « C’est un souvenir impérissable, indélébile. Ce sont des moments rares », décrit Fabrice Landreau, le directeur sportif du FCG. « On vit peu de moments comme ça d’autant que plus c’était inattendu, une vraie surprise. C’était une victoire de prestige pour nous. Ce n’est que maintenant qu’on réalise un petit peu l’exploit qu’on a fait parce que c’est un véritable exploit. On était partis à Toulon avec de bonnes ambitions et un bon état d’esprit. Finalement, on a réussi un résultat. L’ambiance dans les vestiaires après le match était folle, excellente. C’est un de mes meilleurs souvenirs avec Grenoble »,ajoute le pilier Albertus Buckle. Il reste donc de cette partie de grands souvenirs dans les rangs isérois.
Wisniewski: « C’est un vrai test pour nous »
Mais aujourd’hui les Grenoblois soulignent que par rapport à ce match passé, le contexte a bien changé. A l’époque, Toulon était dans une mauvaise passe alors qu’aujourd’hui c’est exactement l’inverse. A partir de ce moment-là, il y a quand même eu un autre visage de Toulon qui s’est mis en place. Les Toulonnais ont été fabuleux jusqu’à la fin de la saison avec un doublé. Ils surfent sur cette vague-là, cette confiance. Aujourd’hui ils ont encore gagné en maturité. C’est une équipe qui maîtrise totalement son rugby et qui sait faire face malgré des absences importantes, analyse Fabrice Landreau. « C’est un vrai test pour nous », indique Jonathan Wisniewski. « On s’est déplacé chez la plupart des gros du championnat, on a répondu présent, plutôt bien voyagé, à part cet accident à Castres (10-51ndlr) mais dans l’ensemble, ça a été plutôt très positif. Jouer Toulon qui est l’équipe la plus en forme au niveau européen, c’est le meilleur test qui peut nous arriver en ce moment pour voir si on est toujours sur notre dynamique ou si c’est on est en train de s’effriter ». Grenoble, sixième, reste sur un succès au forceps contre Brive en Top 14 (26-25) et deux défaites en Challenge Cup, où un large turnover avait été opéré. Bien que le FCG ne soit une nouvelle fois pas favori à Toulon, il ne va pas s’y rendre battu d’avance. « On a des ambitions d’y faire un bon match. On veut appliquer notre jeu, on veut jouer », indique Buckle. Et réussir l’exploit de s’y imposer à nouveau dimanche? « Je ne sais pas si Grenoble sera capable de le refaire« , répond Landreau, » mais en revanche le Stade français l’a fait cette année (victoire 28-24 le 13 septembre, ndlr). On sait que c’est un championnat très disputé, même les meilleures équipes peuvent se faire surprendre à domicile ». Les Parisiens avaient livré ce soir-là une belle performance face aux Varois. Jules Plisson avait été leur bourreau grâce notamment à la précision de son jeu au pied. Jonathan Wisniewski et ses coéquipiers aimeraient bien suivre cet exemple venu de la capitale.
Source: rugbyrama.fr
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