Julien Tomas dézingue les joueurs de Montpellier : « Ils se contentent de prendre le salaire de ministre ! »

Julien Tomas dézingue les joueurs de Montpellier : « Ils se contentent de prendre le salaire de ministre ! »

19 janvier 2021 - 8:30

6 Commentaires

Publicité

L’ancien demi-de-mêlée Julien Tomas a pris sa retraite sportive en juin 2019.

Formé à Montpellier, le numéro 9 qui comptabilise 3 sélections avec le XV de France a terminé sa carrière au MHR lors de la saison 2018 / 2019.

Lors d’un entretien accordé à Sud Radio, ce-dernier n’a pas manqué d’exprimer sa grosse colère et sa frustration concernant les résultats de son équipe de cœur et le comportement des joueurs Héraultais.

Il est très inquiet et se dit même effondré par la situation. Extrait:

« Pour moi, je trouve que c’est très inquiétant et personnellement, je suis effondré ! C’est un travail entamé depuis X années par des anciens du club, faire remonter cette équipe depuis 2004 dans le TOP 16 puis la maintenir et jouer des phases finales avec le cœur et de l’ADN… Et de voir maintenant cette année où tout est mené par des instances où rien n’est stable pour construire. Au niveau du staff il n’y a pas de connexion idéologique et humaine, chacun veut créer et écraser l’autre par l’ego du pouvoir. Cela me rend fou ! Au niveau sportif, les joueurs ont leurs responsabilités. Il faut mouiller le maillot, il faut défendre une identité et même dans la difficulté. »

Il l’affirme haut et fort : les joueurs se contentent d’encaisser leurs salaires et ne font rien sur le terrain. Extrait:

« J’ai regardé cette équipe jouer samedi après-midi et les joueurs ne voulaient pas mettre les mains dans le cambouis ni mettre le bleu de chauffe ! Ils se contentent de prendre le salaire de sénateur et de ministre à la fin du mois, mais pour créer l’ADN et être performant, il n’y a plus personne. Cela me rend fou ! Quand j’entends avant le match une interview de Philippe Saint-André qui dit qu’ils vont remettre du jeu… Je ne vois pas qui est plus à fond que Xavier Garbajosa dans ce jeu ouvert. Il faut arrêter ! Et quand j’ai vu le match, c’était tout l’inverse ! Arrêtons de dire qu’il faut tirer des trucs positifs de ce match. Il faut mettre les mains dans le moteur et remettre au gout du jour l’ADN puis construire car sinon, attention… »

Montpellier est 13ème du Top 14.

Publicité

6 Commentaires

  1. efde 19 janvier 2021 at 08h- Répondre

    Il y a peut-être un problème joueurs/président. L’Altrad, il m’a l’air un peu spécial….

    • Fred Sidobre 19 janvier 2021 at 14h- Répondre

      Il faudrait surtout que les gens qui ne savent rien arrêtent de parler. Altrad ne gère pas le sportif. Ce sont les coachs qui font l’équipe, les préparateurs qui préparent l’équipe, les soigneurs qui soignent l’équipe. Depuis le début, et plus encore depuis son conflit avec la LNR, on s’efforce de tout mettre sur le dos d’Altrad et principalement ceux qui ne savent rien. Il peut paraitre spécial surtout à ceux qui ne le connaissent pas et n’ont pas sa hauteur de vision. Mais si on y va par là Marti qui dénonce chez les autres ce qu’il fait lui-même ce n’est pas spécial ? La LNR qui organise une réunion des présidents de Top14 sans inviter Fontenay (président du SUA et candidat à la LNR) et Altrad pour quasi investir Merling (autre candidat à la LNR) ce n’est pas spécial ?

  2. Pitoumacfly 19 janvier 2021 at 11h- Répondre

    Alors daquwaka ? Tu veux toujours aller chez eux … Reste chez nous on est une famille !

  3. Forza Toulon 19 janvier 2021 at 11h- Répondre

    Il prenne les salaires qu’on leur donne le problème c que ce club et vide y’a aucune âme y’a rien y’a juste eu une génération pas trop mal à un moment et puis c tout altrad croix que l’argent fait tout mais non Il se trompe ce club n’a aucune identité et les joueurs se perde toute vos stars n o. Pas perdu leur rugby

    • ST 19 janvier 2021 at 21h- Répondre

      Tout à fait d’accord. Ce club n’a aucune âme. Les joueurs ne sont pas prêts de s’envoyer pour leurs coéquipiers comme on peut le voir dans des équipes qui pourtant, n’ont pas le même budget. Quesada à insisté à rappeler le palmarès et l’histoire du Stade Français aux joueurs cette année.
      On voit le résultat et ce n’est pas fini! Altrad, le pognon, les entraîneurs et même les joueurs à titre personnel n’y sont pour rien. Il manque un collectif!

  4. Toulonnais-de-coeur 19 janvier 2021 at 13h- Répondre

    Le poisson pourrit par la tête , c’est bien connu : l’exemple part d’en-haut !

    Or le président n’est pas un passionné de rugby, que la région a appelé au chevet du club en faillite pour le sauver. Lui, y est allé dans un but
    politique car il y vise une carrière.

    Il a commencé par virer tous les parasites du club, ne se faisant pas que des amis au passage , parasites mais amateurs de rugby néanmoins…

    Du coup son club est géré à la mode entreprise : un truc qui ne marche pas dans le monde du sport ! ( on doit gérer des gamins attardés comme des gamins c’est ainsi )

    En passant d’un extrême à l’autre on est toujours dans l’extrême connerie.

    Si on attire des joueurs avec l’argent comme seule valeur on obtient ce que Tomas dénonce ( libéralisme ). À Toulon c’est guère mieux niveau mentalité quand on voit comment ils rechignent à baisser de 10% leurs salaires, créant des tensions avec le président pouvant expliquer le manque d’investissement à l’extérieur jusqu’ici ; se contentant du minimum à la maison.

    Mais ça n’explique pas tout car les joueurs sont compétiteurs dans l’âme et si on sait les entourer avec un esprit et une culture club ils s’y investissent. Le MHR en tant que club artificiel et jeune n’aura jamais cet esprit. De passé , de trophées, d’anciennes gloires etc…
    D’âme !

    Tout s’effondre parce qu’après un bon début avec Béchu et Galthié, des jeunes du Pic Saint-loup tels que Tomas justement, Ouedraogo, Picamoles, Trinh-Duc puis Paillaugues ils sont ensuite passés du coq à l’âne : d’abord une colonie sud-africaine, avec un coach comme White passe encore mais par la suite en donnant cet effectif à un Black puis Garbajosa pour à chaque fois un changement radical avec un effectif que c’es coachs n’avaient pas choisi : le seul responsable de la débandade est en réalité le décideur, le patron.

    Celui qui ne paie la note qu’en dernière extrémité et encore puisqu’il arrive que ce soit le contribuable qui le fasse à la place du patronat.
    D’où l’intérêt pour celui-ci de se lancer en politique et d’y façonner lois et hiérarchie à sa guise.