L’information est révélée en exclusivité par RMC Sport.

La Fédération Française de Rugby va enfin accepter de participer à la réunion de conciliation proposée depuis plusieurs semaines désormais par la Ligue Nationale de Rugby afin de trouver un accord au sujet des matches internationaux de cet automne.

Il s’agira de la réunion de la dernière chance avant que la Ligue Nationale de Rugby n’engage une action contre la Fédération Française de Rugby devant le Conseil d’Etat.

Interrogé via RMC Sport, le vice-président de la FFR, Serge Simon a expliqué qu’il était désormais très important de trouver un accord avec la LNR. Extrait:

« C’est très important. Nous sommes toujours optimistes sur le fait de trouver une solution. On est optimiste et convaincu qu’on va trouver un accord pour aborder cette fenêtre d’automne très particulière dans des conditions avantageuses à la fois pour le XV de France et les clubs. Depuis le début, on fait des propositions et on va y arriver. »

Dans la foulée, Serge Simon dément l’information attestant que les contacts étaient totalement rompus entre les deux parties depuis plusieurs semaines. Extrait:

« Le contact n’était pas rompu. Mais le contexte est très compliqué pour les clubs professionnels avec cette crise du Covid et cette reprise qui est inédite. Il en est de même pour toutes les compétitions amateurs qui ont repris voilà quelques jours et qui sont sous la menace de tellement de choses. Les deux institutions sont vraiment prises dans une actualité multiple et extrêmement chargée. Le dialogue continuait mais c’est vrai qu’il y avait des priorités. »

La FFR va-t-elle accepter d’annuler l’un des six matches du XV de France programmés cet automne ? Probablement pas. Extrait:

« Il y a une position de World Rugby qui s’impose et qui, à l’intérieur de cette position, doit nous amener à trouver un accord. C’est là où il y a une marge de discussion possible. »

Pour conclure, Serge Simon indique ne pas du tout croire à la menace de la LNR concernant la procédure juridique devant le Conseil d’Etat. Extrait:

« Je n’y crois pas. C’est un devoir de trouver un accord pour nos deux institutions et d’éviter ce genre de choses. On va travailler dans l’hypothèse où cela ne se passe pas. »