Laurent Labit vient au secours de son président Jacky Lorenzetti
Laurent Labit vient au secours de son président Jacky Lorenzetti
Le jeudi 4 avril 2019 à 19:50 par David Demri
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Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti s’est attiré les foudres de ses supporters après que celui-ci les ait pointé du doigt à l’issue du quart de finale de Coupe d’Europe perdu contre le Stade-Toulousain.
Selon le patron Francilien, les supporters ne donnent pas assez de voix durant les rencontres, chose qui l’agace.
Cette sortie médiatique n’a pas été du gout des supporters du Racing 92. Depuis, la situation est tendue.
En conférence de presse ce jeudi, le co-entraîneur du Racing 92, Laurent Labit est venu au secours de son président. Extrait:
«Le président est quelqu’un de passionné, qui investit beaucoup. Souvent, on fait le raccourci en ne parlant de lui que sur le plan financier. Mais c’est quelqu’un qui travaille beaucoup, qui donne beaucoup de son temps. Forcément, après le match, il a été le premier déçu. Après, les réactions à chaud, on sait tous ce que c’est… Chacun y va de sa déclaration. Je suis bien placé pour en témoigner. On sait tous que quand on a perdu, on essaie de s’en prendre à tout le monde. C’est une réaction qu’il a eue sur le moment. Le Racing est un club historique, très vieux, mais il n’y a qu’une dizaine d’années que le président a repris le club, il a fallu du temps pour le remettre au très haut niveau. Le Racing aujourd’hui, au niveau de ses supporters et de son suivi, ne peut pas concurrencer le Stade Toulousain, avec son histoire récente, ses titres, rappelle Laurent Labit. Tout ça, ça se construit. Nos supporters ont sûrement du travail et des choses à améliorer. Mais comme nous sur le terrain. On est tous au même niveau. On veut des supporters qui poussent leur équipe mais les supporters attendent une équipe qui gagne des titres plus régulièrement. La ferveur se construit avec un palmarès. Ce qu’a fait Clermont, Toulon, Toulouse. On est dans cet apprentissage-là. Cette déclaration a été faite sous le coup de la déception, de la passion… On a des supporters qui nous poussent mais on sait aussi qu’on est à Paris, dans une région, où s’est plus difficile de fidéliser les gens. Mais si, sur les cinq-six années qui arrivent, on gagne quatre titres, on aurait plus de supporters, plus de monde au stade.»
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