Le président de Perpignan l’affirme : Sans les aides de l’Etat, l’USAP aurait disparu
Le président de Perpignan l’affirme : Sans les aides de l’Etat, l’USAP aurait disparu
Le samedi 11 septembre 2021 à 10:38 par David Demri
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Le président de Perpignan, François Rivière s’est confié via France Bleu pour évoquer la saison de l’USAP qui a débuté le week-end dernier.
Dans un premier temps, il annonce que la réception du Biarritz Olympique ce samedi après-midi se fera dans un stade plein à craquer.
En effet, les 14 000 places du stade auront trouvé preneurs d’ici le coup d’envoi de la rencontre. Extrait:
« Le stade est quasiment plein puisqu’on a déjà vendu 10 000 places et comme on en vend 2 000 par jour, on devrait être 14 000 supporters à Aimé-Giral samedi, ce qui fera un stade quasiment plein, chose que l’on n’a pas vue depuis notre précédent en Top 14. C’est un grand bonheur car Aimé-Giral et l’USAP reprend sa place au Pays Catalan. On a la chance d’avoir l’un des plus beaux publics de France, un des plus grands et des plus présents. On a des fréquentations comparables aux plus grandes villes bien que nous ayons un stade plus petit. Donc c’est très bien pour Perpignan. »
Il précise que l’USAP comptabilise actuellement 4 000 abonnés. C’est 1 000 de moins que ce qui était prévu par les dirigeants Catalans. Extrait:
« Pour l’instant, on est à 4 000 abonnés. On en avait prévu 5 000 mais étant donné le contexte sanitaire, on est à 4 000. Le reste, on le fait avec la billetterie donc c’est bien, c’est une belle année qui démarre. C’est plus que l’année dernière en tout cas. On a eu une petite crainte au niveau du pass sanitaire mais ces craintes sont en train d’être levées et ce sera une très belle fête à Aimé-Giral, ce samedi. »
Pour conclure, François Rivière indique que sans les aides de l’Etat, l’USAP aurait certainement disparu lors de la crise sanitaire. Extrait:
« Les finances se portent correctement car on a été très aidés par le gouvernement comme tous les clubs sportifs. On a reçu près de 2 millions d’euros et sans ces 2 millions, l’USAP n’existerait certainement plus car je n’aurais pas pu mettre autant d’argent. Puis on a une formidable fidélité des partenaires et des abonnés. On a de nouveaux partenaires mais on n’a pas perdu un seul partenaire ! Il y a de très nombreux partenaires qui sont arrivés. On doit avoir 300 partenaires et nous avons un budget de 17,5 millions d’euros et on va bientôt passer les 18 millions d’euros. On ne sera pas le plus petit de la classe car Brive est à 16 millions d’euros. Si l’USAP veut être dans l’élite, il faut que le budget soit au plus proche de l’élite c’est-à-dire près de 20 millions d’euros d’ici deux ans. »
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Beaucoup de clubs n’auraient pas survécu sans les aides de l’état!