Le président du SU Agen explique pourquoi son club va pouvoir limiter les dégâts
Le président du SU Agen explique pourquoi son club va pouvoir limiter les dégâts
Le mardi 14 avril 2020 à 14:02 par David Demri
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Le président du SU Agen, Jean-François Fonteneau s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien sportif L’équipe pour évoquer la crise financière qui frappe actuellement le rugby Français.
Ce-dernier rappelle dans un premier temps que chaque club a des problématiques différentes en fonction de son modèle économique.
Il confirme que le club Agenais sera également touché par cette crise économique. Extrait:
« Chaque club a son modèle économique. Les situations sont différentes d’un club à l’autre au regard des montages financiers choisis, des rentrées d’argent via les partenariats, les abonnements, la billetterie… À Agen, depuis trois ou quatre ans, on a mis en place une économie réelle. Jusqu’à aujourd’hui, on avait plutôt une situation saine, avec un atterrissage qui l’était aussi, autour d’un résultat positif de 200 000 ou 300 000 € en gros sur une saison normale. Mais aujourd’hui, on est comme tout le monde. Il nous reste encore de l’argent à rentrer de partenariats sur cette fin de saison, entre 600 000 et 700 000 € environ.Pour nous, c’est quand même important, d’autant qu’en parallèle, on n’a pas de recettes. Or, au regard de la crise, ça sera peut-être compliqué pour certains de nos partenaires de s’acquitter aujourd’hui de certaines sommes. Il faudra aussi aller les revoir la saison prochaine, et ça peut être évidemment compliqué à gérer.«
Cependant, Jean-François Fonteneau précise que le club du SUA a la chance de pouvoir compter plus de 500 partenaires contrairement à certains clubs qui vivent grâce à quelques très gros sponsors.
Selon lui, le SUA pourra traverser cette crise et devrait être moins impacté que les autres clubs. Extrait:
« L’avantage, au SUA, c’est que nous avons un peu plus de 500 partenaires. On ne dépend pas d’un ou deux très gros partenaires, comme certains. Du coup, on ne sera pas autant impacté qu’un club qui verrait la participation d’un très gros partenaire baisser de façon significative. On espère être à moins que ça. Là, on est en train de sonder nos partenaires, de voir comment évolue notre tissu économique. Pour les entreprises de notre région, le club est aussi un bon moyen de relance en termes de communication, de RSE (responsabilité sociale des entreprises)… Je disais récemment qu’à l’ère glaciaire, ce sont les mammouths qui ont disparu, pas les moustiques. Je sais que ça va être compliqué, mais avec les aides de l’État sur les mois d’arrêt, et si on arrive à convaincre nos partenaires de nous suivre, j’espère que l’accident industriel ne sera pas trop important. »
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