Le soir où Mathieu Blin a tendu la main à Mathieu Bastareaud

Le soir où Mathieu Blin a tendu la main à Mathieu Bastareaud

7 juin 2018 - 11:17

6 Commentaires

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Dans son édition du jour, le quotidien L’équipe offre la parole à Mathieu Blin, l’ancien talonneur du Stade-Français Paris.

Ce-dernier a probablement été celui qui a sauvé le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud après la terrible affaire de la table de nuit en Nouvelle-Zélande, lors de la tournée estivale en 2009.

C’est avec émotion que Mathieu Blin revient sur cette affaire qui avait fait grand bruit. Il explique combien son coéquipier de l’époque était mal. Extrait:

« Il était à fleur de peau. Vous savez, il y a cette armure chevaleresque que peuvent avoir les sportifs de haut niveau pour masquer leur personnalité. Mathieu, c’était un Black représentant de la cité, urbain, très très jeune, un trois-quarts rapide avec un gabarit de déménageur. Et voilà qu’on lui répète des trucs dont il n’a pas envie d’entendre parler en permanence. Il a surtout envie d’envoyer chier tout le monde. Je pense qu’il n’avait pas envie qu’on lui rappelle tout le temps qu’il est black et pèse 125 barres. »

Dès son retour en France, Mathieu Blin s’est occupé de Mathieu Bastareaud. Extrait:

« Il m’a envoyé un texto : « Il faut qu’on se voie. » C’était le lendemain de son retour de Nouvelle-Zélande. On se retrouve dans un bar pour prendre un verre. Je lui demande : « Comment tu vas ? Qu’est-ce qui se passe ? » On discute. Un pote à lui nous rejoint, je me présente, lui donne mon numéro de téléphone et lui intime de m’appeler au moindre problème. Il me téléphone dans la nuit, ça ne se passait pas bien du tout. Je vais vite à l’hosto, on n’est que tous les deux avec Mathieu ; je m’occupe de son hospitalisation avant que sa maman arrive. Puis il est pris en charge par un spécialiste et il est décidé de le conduire dans une maison de repos. »

Pour conclure, Mathieu Blin explique ne pas connaître la véritable histoire. De toute manière, cela ne l’intéresse pas. Extrait:

« Aujourd’hui, encore, je ne sais pas du tout ce qu’il s’est passé en Nouvelle-Zélande. Je ne lui ai jamais demandé et il ne m’a jamais dit : « Momo, tu veux savoir ? » Je trouve ça superbe. Ça montre la qualité de notre relation. Déjà, on ne se doit strictement rien. Si j’ai un vrai problème, et réciproquement, on vient direct sans demander pourquoi. »

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6 Commentaires

  1. Mimo83 7 juin 2018 at 12h- Répondre

    Qu’est-ce que c’est que ce besoin irrépressible, chez certains journalistes ou journaux, de vouloir sans arrêt remuer la m… pour faire un peu de buzz ?!

    Tout ça parce que Basta est revenu au 1er plan et qu’il sera donc capitaine du XV de France contre les Blacks, chez eux, presque 10 ans après… il n’y a donc pas d’autres sujets (plus intéressants ou plus en lien avec l’aspect sportif) à traiter ?

    Quant à Mathieu Blin, même si je ne doute pas de sa sincérité ou de l’amitié qui le lie sans doute à MB… peut-être aurait-il pu s’abstenir d’évoquer (ou de revenir sur) certains détails.

    Bref…

    • marc 7 juin 2018 at 12h- Répondre

      Les medias pourraient en effet revenir sur certains contrôles positifs très vite oubliés

      • Gilles Technique 7 juin 2018 at 13h- Répondre

        Oui Mais après ils ne pourront plus se faire inviter par Jacky et déguster ses vins!!

    • Valmax2017 7 juin 2018 at 14h- Répondre

      journaliste peut être mais c’est leur boulot

      mais Boudjellal avait il besoin de dire cela il y a qq jours, la plaisanterie a des limites….

      « Et, s’il vous plait, ne lui parlez pas de table de nuit parce qu’il en a soupé. Bon, après, c’est vrai que depuis cette histoire, je ne peux plus voir une table de nuit comme avant. »

    • Valoudubonnus 7 juin 2018 at 16h- Répondre

      Punaise t’as raison quels fouilles merde ces journaleux

  2. barbatruc 7 juin 2018 at 12h- Répondre

    Alors pourquoi en parler ……….. que ces choses restent entre les hommes et que les grattes papiers se grattent le bas du dos ….