Les magnifiques confidences de Paolo Garbisi sur son aventure avec le RC Toulon

Les magnifiques confidences de Paolo Garbisi sur son aventure avec le RC Toulon

Le jeudi 16 mai 2024 à 13:03 par David Demri

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L’ouvreur international Italien du Rugby Club Toulonnais, Paolo Garbisi s’est confié dans l’émission Parce Que Toulon diffusée sur Twitch.

Ce-dernier a expliqué se sentir très bien à Toulon. Extrait:

« Je me sens bien à Toulon. Arriver à Toulon en cours de saison, ce n’est pas évident surtout à mon poste car tu as beaucoup de responsabilités et il faut prendre des décisions. Ce n’est pas évident mais je remercie tous les mecs car tout le monde a été très gentil et disponible. J’apprécie beaucoup et je les remercie. Grâce à nos bons résultats jusqu’à présent, ça va bien.

J’ai pas mal parlé avec Andrea Masi et Sergio Parisse avant de venir. Surtout avec Andrea car il est en charge des trois-quarts, un domaine qui me concerne beaucoup. Sergio était joueur à Toulon donc je voulais comprendre la manière de jouer de Toulon. Je savais que c’était un contexte un peu particulier et je voulais me renseigner.

C’est important de savoir ce qu’est Toulon. C’est un club où tu sens le poids de l’histoire. Parfois il y a de la pression mais c’est de la pression positive car ça te motive. C’est important de comprendre les choses. »

Il explique que Charles Ollivon lui a tapé sur l’épaule au moment de descendre du bus, le week-end dernier, pour lui montrer ce qu’est Toulon. Extrait:

« On était en train de descendre du bus et Charles Ollivon me tape sur l’épaule et me dit : « c’est ça Toulon ! ». Mais oui, c’est incroyable la passion des supporters. On essaie d’être disponible avec les supporters. Pour nous ce n’est pas grand chose mais pour eux c’est important. »

Une chose est sûre : il ne voulait pas se servir de son arrivée à Toulon en cours de saison comme d’une excuse. Extrait:

« J’ai dit qu’arriver à Toulon en cours de saison c’était compliqué mais je ne voulais pas m’en servir d’excuse. J’avais envie de montrer que j’étais prêt. Je voulais déjà essayer d’apporter le maximum de ma capacité à l’équipe et j’ai essayé de tout connaitre avant même d’arriver à Toulon. »

Il dévoile ensuite la plus grosse différence qui existe entre Toulon et Montpellier concernant le jeu pratiqué. Extrait:

« Il y a des différences de jeu entre Toulon et Montpellier, notamment sur la répartition des avants sur le terrain. Ici, on a un peu plus des annonces. On a un système un peu plus précis. Parfois c’est très bien et parfois c’est moins bien mais c’est la grosse différence. »

Il évoque ensuite sa force : la défense. Extrait:

« C’est très important de défendre car quand on est numéro 10, on est ciblé. Des mecs nous ciblent. On est la faille dans la défense. Donc je progresse dans ce secteur depuis que je suis en France. Vu les gabarits de certains mecs qui jouent ici, je voulais vraiment progresser. Maintenant, je suis confiant sur ma défense. C’est plus mental que technique d’ailleurs. Il faut juste avoir envie de se baisser pour plaquer.

Plaquer Semi Radradra ? Non ça va honnêtement. J’ai eu l’opportunité de le plaquer deux ou trois fois. Ce n’est pas le plus facile mais quand il va tout droit c’est plus facile. On connait aussi sa capacité à s’échapper un peu. »

Aussi, il indique que tout se passe très bien avec les demi-de-mêlée Baptiste Serin et Ben White. Extrait:

« Ca se passe bien avec Baptiste Serin et Ben White. C’est une connexion très importante, la plus importante pour un numéro 10. Je me sens de mieux en mieux avec eux et j’espère que c’est pareil pour eux (rire). C’est vrai qu’entrainement après entrainement, j’apprends à les connaitre et c’est important pour créer ces automatismes qui peuvent être efficaces sur le terrain. »

Concernant l’exercice des tirs au but, il laisse le soin à Melvyn Jaminet de gérer les pénalités. Extrait:

« Si Melvyn Jaminet est sur le terrain, c’est lui qui prend les buts. Moi, je suis gaucher. Donc il va prendre les penaltouche à gauche et moi je prends les coups d’envoi et les pénaltouches à droite. Mais au but, c’est Melvyn, ça c’est sûr. »

Capable d’évoluer en 10 et en 12, il affirme être surtout un ouvreur. Extrait:

« J’ai une préférence pour le poste d’ouvreur. C’est mon poste, c’est là où j’apporte le plus à l’équipe. Mais parfois avec Montpellier et avec l’Italie j’ai joué 12. C’est quelque chose que je fais mais je ne pense pas avoir le même niveau qu’à l’ouverture. Si parfois j’ai l’opportunité de jouer à ce poste, je fais de mon maximum. »

Lorsqu’un supporter lui demande quel joueur Italien il aimerait convaincre de venir à Toulon, il parle de son frère, demi-de-mêlée de Trévise. Extrait:

« Un joueur Italien à faire venir à Toulon ? Je ferais venir mon frère qui est un 9. Là, on n’aurait pas de problème de connexion (rire). »

Il est ensuite revenu sur sa carrière internationale avec l’Italie. Extrait:

« Ma Coupe du monde avec l’Italie, c’était une expérience incroyable. Il y a beaucoup de joueurs qui aimeraient connaitre cela. J’ai eu la chance de jouer le Mondial en France et c’était le meilleur pays où la faire en ce moment. Les stades étaient pleins à chaque match, c’était incroyable. On n’a pas terminé comme on le voulait, on a pris 150 points contre les Blacks et la France. C’est le point noir de notre Coupe du monde. Mais sinon, c’est quelque chose que je vais me rappeler à vie.

Il faut rivaliser pour réussir à gagner. On veut gagner le respect. Ce Tournoi des Six-Nations nous a fait du bien pour ça. Il faut qu’on continue à appuyer fort. Dans le passé, notre point faible c’est qu’on se relâchait après une victoire. On n’a pas vraiment continuer à travailler et là, on a un bon groupe pour essayer de performer. »

Il parle bien évidemment aussi de sa pénalité manquée contre la France lors du dernier Tournoi des Six-Nations. Extrait:

« Cette pénalité manquée… J’arrive à en parler et à en rigoler maintenant. C’est une tâche qui restera à vie. On avait l’opportunité de faire quelque chose d’exceptionnelle et à cause de moi on n’a pas réussi. C’est dommage. J’avais vraiment du mal à dormir les jours d’après mais là ça va et je peux en parler et en rigoler. »

Pour conclure, Paolo Garbisi évoque la dernière ligne droite du Top 14. Extrait:

« J’aimerai que l’on se qualifie pour les phases finales et si possible dans le top 4 pour avoir une nouvelle opportunité de jouer à Mayol cette saison. »

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