Les Toulonnais ont brisé le rêve du Stade-Rochelais
Les Toulonnais ont brisé le rêve du Stade-Rochelais
Le samedi 27 mai 2017 à 1:08 par David Demri
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Grâce à son succès contre des Rochelais réduits à 14 en seconde période, Toulon disputera dans huit jours au Stade de France sa cinquième finale du Top 14 depuis 2012
La Méditerranée a avalé l’Atlantique. Plus calme, plus sereine, plus sûre d’elle, la marée toulonnaise a fini par avoir raison de Rochelais qui semblaient pourtant tenir leur succès, jusqu’à l’expulsion du centre Aguillon pour un plaquage dangereux (52e).
Mais grâce à un drop du jeune Belleau à la dernière seconde, Toulon, qui a traversé tant de tempêtes, se retrouve encore là, propulsé au Stade de France (victoire finale 18-15). Cette troupe qui a régné sur l’Europe sans interruption de 2013 à 2015, décrochant un bouclier de Brennus en 2014 et disputant quatre finales du Top 14 (la cinquième dans huit jours) depuis les débuts de l’ère Laporte en 2012, avait beaucoup à digérer pourtant. La valse des entraîneurs en chef, Dominguez puis Ford, les «fausses» hésitations du président Boudjellal – un coup je vends, un coup je ne vends plus -, ont saturé un groupe vieillissant, repus, mais pas pas complètement assoupi.
Aujourd’hui, le vieux fauve a dompté le jeune loup. En attendant l’arrivée de Galthié et de Landreau, leur souffle, leurs idées, Guirado et les siens ont encore donné dans le bestial. Un hommage à la fierté toulonnaise, à deux pas de chez elle. Cela a suffi face à un adversaire resté trois semaines sans jouer. Les vagues les plus hautes, les déferlantes les plus impressionnantes, venaient bien de la mer, pas de l’océan.
La Rochelle, un bel avenir en perspective
La Rochelle attendra. Le nouveau-venu qui n’en finit pas de grossir, à l’image de son pack de mammouths, aura sûrement son mot à dire dans les années futures. La Pro D 2, c’était il y a trois ans mais ça paraît déjà tellement loin. Patiemment élaboré par Patrice Collazo, ancien pilier de combat élevé à la rudesse toulonnaise, passé sous les ordres de Novès ou Berbizier, le jeu rochelais a trouvé ses vents porteurs. Même s’ils ne l’ont pas beaucoup montré hier soir, les Jaune et Noir récitent un rugby aéré, vif, complet en emballant. Chez les Maritimes aussi d’ailleurs, on fait salle comble et le public n’a pas grand-chose à envier à celui de Mayol. Cette fois, il était noyé dans le Rouge et Noir du Vélodrome, mais il est à parier qu’un jour, il parvienne jusqu’au Stade de France.
Source: leparisien.fr
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3 Commentaires
bel article du Parisien…
et oui papa !!! Toulon n’est pas mort et le minot Belleau, lui qui s’est fait sortir lors du match à la mitemps contre le Rochelle par Ford, c’est lui qui délivre les joueurs les supporters de cette saison pourrave de chez pourrave… et comme ça rage sur les forums, encore le toulonnais et l’arbitre qui volent le match, mais le placage cathédrale et les 2 pénalités manquées à la fin c’est le RCT qui les a manquées ???
GO le Stade de France pour peutêtre une méga surprise…
les joueurs, Cockerill Giteau le Staff & Mourad BRAVO et MERCI !!!
Plaquage a l’épaule du gros cul bastareaud c’est kdo aussi…triple champion d’Europe mais le public de fédérale est plus respectueux…allez Clermont pour atomiser cette équipe de chargé comme des mules comme les collègues du racing…
Ho jeaunard 63 … encore une petite tafiole qui s’est perdu .