Lombard : « Lorenzetti voulait faire mieux que le Stade-Français, il n’y est pas parvenu et il n’y arrivera pas vendredi »

Lombard : « Lorenzetti voulait faire mieux que le Stade-Français, il n’y est pas parvenu et il n’y arrivera pas vendredi »

11 juin 2021 - 0:08

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Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard a évoqué le derby à venir contre le Racing 92, à l’occasion d’un match de barrage de Top 14, programmé ce vendredi soir à l’Arena.

Ce-dernier explique ne pas être triste de devoir se déplacer au Racing 92 pour ce barrage, bien au contraire.

Cela lui fait d’ailleurs une raison supplémentaire d’être satisfait d’être qualifiée en barrages. Extrait:

« Je ne vais pas dire qu’on est tristes d’aller là-bas. Il s’est passé pas mal de choses avec le Racing cette saison. Ils nous ont battus à la dernière minute, ici, au match aller. Nous avions pris notre revanche au retour il y a quelques semaines. Cela fait une raison de plus d’être satisfaits d’être en barrages. Et puis quand vous avez deux chefs d’entreprise aussi ambitieux aux manettes, une vraie rivalité s’instaure. Les deux veulent passer la ligne en tête. Le Racing a de l’avance, on s’est invités à la course. On va voir ce que l’on peut faire. »

Par ailleurs, Thomas Lombard indique ne pas penser que le président Francilien Jacky Lorenzetti arrivera à faire mieux que le Stade-Français ce vendredi soir. Il explique pourquoi. Extrait:

« Chacun défend son club et ses décisions. C’est intéressant pour les médias (sourire). Nos projets sont différents. Les deux clubs ont une histoire colossale. L’un des deux a gagné plus que l’autre. Au départ, Jacky Lorenzetti avait l’ambition légitime de faire mieux que le Stade Français, sauf qu’aujourd’hui il n’y est pas encore parvenu. Et je pense qu’il n’y arrivera pas vendredi non plus.

Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas encore déposé les armes (rires). Et puis le sport a besoin de rivalités comme celle-là. J’ai joué dans les deux clubs. Sur le socle, l’histoire est la même. Sauf qu’à un moment, il faut bien se différencier. Le Stade Français de Max Guazzini a cassé les codes. Le Racing, lui, est resté sur un côté plus traditionnel. Il faut que l’on trouve des moyens de s’opposer, sinon cela manque de relief. Alors ça peut être Paris contre la banlieue, quelques punchlines par-ci, par-là. »

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