Mathieu Bastareaud: « Ce soir on a gagné le respect de tout le monde »

Mathieu Bastareaud: « Ce soir on a gagné le respect de tout le monde »

1 juin 2014 - 13:31

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Rugby : Top 14 - RCT / BRIVE - 29 / 10 / 2011 -Champion de France, Mathieu Bastareaud apparaît détendu. Appaisé. Après la victoire sur Castres (18-10) et le titre en Coupe d’Europe, il estime que le RCT a gagné le respect du monde du rugby.

Mathieu Bastareaud arrive en chaussettes, prend une profonde inspiration et, le regard dans le vague, cherche ses mots. « On ne réalise pas trop… Il n’y a pas de mots… ». Son visage ne porte pas les stigmates de la lutte. Il semble détendu et son visage est éclairé par un sourire presque enfantin. Il temporise une dernière fois et puis les mots lui viennent. « C’est énorme. Ce sont dix mois de lutte qui se jouent en quatre-vingt minutes. Ça prouve qu’il y a une âme dans ce groupe. Le RCT est une équipe atypique. Les joueurs viennent des quatre coins du monde, notre président est atypique. Mais je pense que ce soir on a gagné le respect de tout le monde ».Le droit de toucher le Bouclier

Il a surtout gagné le Bouclier de Brennus. Et ça veut dire beaucoup. « En tant que Français, c’est quelque chose de très fort. Je regardais les finales quand j’étais enfant. Quand je suis arrivé au Stade Français, le club était champion de France mais je m’interdisais de toucher le Bouclier car je ne l’avais pas gagné ». Cette fois, il a bien gagné de le serrer dans ses bras. Et quand on lui demande ce à quoi il peut rêver maintenant, la réponse ne se fait pas attendre. « Après ça, je pensais prendre une année sabbatique, mais il y a une Coupe du monde. Elle tombe mal celle-là ». Et d’éclater de rire avant de partir retrouver ses coéquipiers pour une longue fête.
Mathieu Bastareaud arrive en chaussettes, prend une profonde inspiration et, le regard dans le vague, cherche ses mots. « On ne réalise pas trop… Il n’y a pas de mots… ». Son visage ne porte pas les stigmates de la lutte. Il semble détendu et son visage est éclairé par un sourire presque enfantin. Il temporise une dernière fois et puis les mots lui viennent. « C’est énorme. Ce sont dix mois de lutte qui se jouent en quatre-vingt minutes. Ça prouve qu’il y a une âme dans ce groupe. Le RCT est une équipe atypique. Les joueurs viennent des quatre coins du monde, notre président est atypique. Mais je pense que ce soir on a gagné le respect de tout le monde ».

Le droit de toucher le Bouclier

Il a surtout gagné le Bouclier de Brennus. Et ça veut dire beaucoup. « En tant que Français, c’est quelque chose de très fort. Je regardais les finales quand j’étais enfant. Quand je suis arrivé au Stade Français, le club était champion de France mais je m’interdisais de toucher le Bouclier car je ne l’avais pas gagné ». Cette fois, il a bien gagné de le serrer dans ses bras. Et quand on lui demande ce à quoi il peut rêver maintenant, la réponse ne se fait pas attendre. « Après ça, je pensais prendre une année sabbatique, mais il y a une Coupe du monde. Elle tombe mal celle-là ». Et d’éclater de rire avant de partir retrouver ses coéquipiers pour une longue fête.

Source: lequipe.fr
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