Lors d’un entretien accordé à La Provence, le trois-quarts centre Toulonnais Mathieu Bastareaud est revenu sur sa passion après le rugby: le shopping.

Ainsi, ce-dernier affirme avoir plus de 125 paires de chaussures ! Extrait:

« Je suis assez accro au shopping. C’est même une maladie ! Dernièrement j’ai compté, j’en suis à 125 paires de chaussures ! Je pourrais presque avoir deux pièces uniquement destinées à ça ! Là, j’ai dû acheter un meuble exprès. »

C’est suite à cette passion pour la mode que son agent, Laurent Quaglia lui a proposer de monter sa propre marque de vêtement.Mathieu Bastareaud explique avoir accepter, pour sous certaines conditions. Extrait:

« L’idée m’a été suggérée par mon agent, Laurent Quaglia. A Bordeaux, il avait un voisin, Sylvain Liu spécialisé dans le textile. Un jour, en discutant, ils ont évoqué un projet consistant à développer une marque. Sachant que ce domaine me plaisait beaucoup, Laurent s’est naturellement tourné vers moi. Cependant, je voulais intervenir et m’impliquer totalement. Être un prête-nom et poser pour deux ou trois photos, ça ne m’intéressait pas. Je suis ainsi présent à la réunion de travail. Il arrive aussi que mes associés viennent jusqu’à Toulon pour que l’on étudie ici également les futures collections. Ils me soumettent tout un panel de modèles en photos et je livre mon avis sur tel ou tel article, sur une modification à faire. A l’issue, une décision est prise. »

L’international Français se sent à l’aise dans ce domaine. Durant ses jours de repos, il s’y consacre pleinement. Extrait:

« Pour le moment, ça me plait. Je prends du plaisir à faire ça. Cette activité me permet de penser à autre chose. Je suis confronté au monde du travail. Moi, je n’ai fait que du rugby jusqu’à présent, à part quelques stages en entreprise lorsque j’étais collégien. Lors de mes jours « off », je m’y consacre très sérieusement. Je contacte mes associés pour leur faire part de certaines idées. La mode est une matière vivant et il suffit d’une sensation pour que naisse une piste de réflexion. »

Soucieux d’avoir de nouvelles idées pour ses créations, Mathieu Bastareaud n’hésite pas à scruter ses partenaires de jeu. Extrait:

« Je suis également très attentif sur la façon dont les gens s’habillent autour de moi. Originaire d’Australie, Drew Mitchell, par exemple, a un look qui reflète la tendance actuelle dans son pays. Du coup, ça m’incite à explorer cette voie pour l’adapter à la France. J’ai toujours aimé voir ce qui se fait à droite à gauche afin de ne pas rester dans une seule case. Aujourd’hui, c’est ça notre société, c’est un mélange de tout. C’est donc vrai pour la mode, pour la musique aussi. »

Concernant ses goûts musicaux, Mathieu Bastareaud n’a aucune barrière. Extrait:

« J’écoute un peu de tout. Cela va du rap américain à la variété française en passant par le hard-rock. Je n’ai aucune barrière musicale. Aucun code précis. Il en va de même d’un point de vue vestimentaire. »

Par ailleurs, il ne cache pas être un grand fan de mangas. Extrait:

« Les mangas m’offrent l’occasion de m’évader Généralement, dans ces histoires, il y a toujours des personnages forts et dotés de traits de caractère auxquels on peut s’identifier. On pourrait exploiter certains aspects de cette culture pour nos vêtements, mais ce serait assez extrême tout de même. En déplacement avec mon équipe, je peux en dévorer des tas. »

Enfin, il avoue être satisfait lorsqu’il croise quelqu’un avec un de ses articles. Extrait:

« Cela fait bizarre de croiser quelqu’un avec l’un de mes articles. En tout cas j’ai eu de bons retours: ça plait. C’est important pour moi, car lorsqu’on se lance dans un domaine que l’on ne connaît pas vraiment, c’est comme sauter sans parachute. »