Maxime Mermoz: « Moi aussi je peux dire du mal de n’importe qui »
Maxime Mermoz: « Moi aussi je peux dire du mal de n’importe qui »
Le mercredi 10 février 2016 à 16:08 par David Demri
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« Je n’ai aucune idée de la composition de samedi donc je ne sais pas si je serais titulaire. Et puis je n’ai pas l’habitude de donner des compositions ».
Voilà comment Maxime Mermoz a attaqué le point presse de ce mardi à Marcoussis. Sa réponse, toute sauf anodine, à une remarque d’un confrère lui signifiant qu’être envoyé devant la presse était en général bon signe pour le match du week-end. En quatre ans de frustration sous l’ère Saint-André, le trois-quarts centre a appris à maîtriser l’art du sous-entendu et du non-dit.
Officiellement « au service de l’équipe« , il cachait alors difficilement son malaise vis-à-vis de sa situation de second couteau. Tout comme il ne trompe pas grand monde lorsqu’il dit que les récentes attaques de Philippe Saint-André, qui le qualifie de « taupe« dans son livre (pour avoir communiqué à la presse une de ses compositions d’équipe en 2014), l’indiffèrent.
« Qui m’a mis cette étiquette selon vous? Libre à vous de croire les personnes qui l’ont mise. Je suis en paix avec moi-même et je n’ai pas besoin de me soucier de choses parasites. Moi aussi je peux dire du mal de n’importe qui. Si vous voulez tout croire, je ne me battrai pas. Si tu es dans un sentiment de revanche personnelle, tu n’avanceras pas. Être revanchard ne mène à rien du tout ».
Souriant et concentré afin de ne pas laisser échapper de bombe sur son ancien sélectionneur, Mermoz a répété qu’il ne gardait pas d’amertume envers lui. Il le tient toutefois pour responsable, avec Patrice Lagisquet et son resté célèbre « Maxime a plus tendance à afficher des états d’âme lorsqu’il n’est pas titulaire », de la mauvaise image dont il a souffert et qu’il ne veut plus pénalisante pour la suite de sa carrière internationale.
« Pourquoi l’équipe de France a t-elle souffert contre l’Irlande ces dernières années? J’ai des réponses mais je n’ai pas envie de les donner ».
L’ancien Perpignanais ne veut froisser personne et préfère garder ses vérités au fond de lui. Pour les sortir un peu plus tard?
« J’ai joué pour Guy Novès avec les Barbarians donc j’ai eu l’occasion de le côtoyer dans d’autres circonstances qu’à Toulouse. Tout ce qui m’est arrivé après le Stade toulousain, il y a contribué. C’est avec le sourire et beaucoup de confiance en lui et en le staff que je suis revenu ».
Lorsqu’il a rappelé Maxime Mermoz pour palier le forfait d’Alexandre Dumoulin, Guy Novès a tenu à préciser qu’il n’avait aucun problème avec le joueur, avec qui il eut quelques heurts au moment de son départ de Toulouse à Perpignan en 2008. À son tour, le joueur du RCT a affirmé que les rapports avec son sélectionneur n’étaient pas froids. Quitte à le brosser un peu dans le sens du poil. Il disait pourtant en 2014 « avoir son opinion« à son sujet mais préférait « la garder pour lui ». Il a certainement bien fait de ne pas aller plus loin.
» Avec le temps, on apprend sur soi »
« Toutes les discussions que je pourrais avoir avec le staff resteront entre nous. Je n’ai pas envie de m’étaler dessus. Ce que je peux dire, c’est qu’on doit tous avoir un rôle. Le garçon de 20 ans qui est en équipe de France, son âge n’excusera pas son manque d’implication. C’est comme cela qu’on gagne. Si on est quatorze sur le terrain et qu’un joueur ne fait pas son boulot, il mettra toute l’équipe dans la merde ».
Quel rôle Maxime Mermoz tiendra t-il avec ce nouveau staff? Celui du joueur qui comble les défections, comme ce fut le cas cette fois avec le forfait d’Alexandre Dumoulin? Ou celui de cadre et leader technique que son talent indéniable aurait dû lui assurer lors des quatre années précédentes? Guy Novès lui a certainement exprimé lors des entretiens individuels organisés avec chacune de ses troupes. Le contenu? En une réponse, Mermoz s’assure de montrer qu’il n’est ni une taupe ni un soliste. Communication maîtrisée.
« Quand je suis revenu et qu’on m’a dit que le plus vieux était « la Choule » (Damien Chouly, ndlr), qui n’a qu’un an de plus que moi, cela m’a fait sourire. Je me rappelle qu’il y a quelques années, c’était nous les jeunes! C’est tellement plaisant de pouvoir s’exprimer sur et en dehors du terrain que cela ne peut que donner de la force en plus pour être exemplaire et faire en sorte qu’on avance tous dans la même direction ».
Le centre international aura 30 ans cette année. Il passe de facto dans la case des anciens de ce groupe France constellé de joueurs nés dans les années 90. Détendu, « en paix avec lui-même« , il se voit bien, désormais, guider cette nouvelle génération vers un renouveau joyeux.
« La Coupe du monde 2019? Bien sûr que je m’y vois. Plus les années passent, mieux je me sens. Il n’y a donc pas de raison. On a bien vu des joueurs de 33 ans à la dernière et ce n’était pas du tout des grands-pères! Avec le temps, on apprend sur soi. Soit on régresse, soit un stagne, soit on évolue. L’environnement toulonnais me permet d’évoluer en permanence ».
Mermoz a toujours cru en lui et en son potentiel. Ce qui a été interprété comme de la vanité par l’ancien staff des Bleus peut aussi être vu comme la marque d’un grand compétiteur. En quête d’identité, le XV de France cherche de la confiance et le natif d’Épinal en a à revendre. Son objectif est clair et déjà annoncé: être du voyage au Japon dans trois ans et demi.
« Ce n’est pas un nouveau départ pour moi, c’est une continuité ».
Tout est dit.
Source: rugbyrama.fr
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5 Commentaires
maxime des cons il en a de tous temps
pour moi tu est la grande CLASSE tu est atoulon depuis 3 ans
tous les cracks et toi tu te bat a mort pour joue tu fait pas
comme certains joueurs francais qui vienne reste 1 an et parte
parce qu il joue pas
toi tu en a
CHAPEAU MONSIEUR MAXIME MERMOZ
Hein, qu’est-ce tu dis ?
Daniel il parle d un certain Polisson !
MAXIME !.. La page est définitivement tournée et le livre voir même fermé à présent . Regarde devant toi et oubli le passé , en répondant à ce cher Monsieur , par tes belles prestations sur tous les terrains de France et de Navarre , comme pour le faire taire et lui donné que des regrets au niveau de son comportement et attitude envers toi . OUBLIE PSA , STP !… Et tu vas à coup sur nous faire plaisir .
Laisse max. Perds pas ton énergie pour cela.
PSA c’est le passé.
Regardes devant.Tu as encore de gds moments
Je pourrais être ton père,donc je me permets de te conseiller.
Amicalement.
Eric