Mourad Boudjellal dévoile toute l’économie du Rugby Club Toulonnais !

Mourad Boudjellal dévoile toute l’économie du Rugby Club Toulonnais !

Le mercredi 21 mai 2014 à 18:45 par David Demri

28 Commentaires

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14135714Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le président Toulonnais, Mourad Boudjellal a accepté de dévoiler une grande partie de l’économie du RCT.

Entretien très intéressant à lire ci-dessous:

Le RC Toulon s’est donc qualifié pour sa troisième finale de Top 14 d’affilée. Plusieurs de vos homologues ne comprennent pas, posent des réserves sur la situation financière du club. Accepteriez-vous d’en parler ?

J’attends cela depuis plusieurs semaines, car je sais que Toulon suscite jalousies et interrogations. Contrairement à bon nombre de mes confrères, je suis certes un président bénévole mais bel et bien ,présent tous les jours au club. J’ai vendu les éditions Soleil pour me consacrer à 100% au rugby et au developpement du RCT. Allez, je suis d’accord pour vous révéler les dessous de mon économie.

Quel sera le budget définitif du RC Toulon à l’issue de la saison ?

Il dépend encore de quelques ajustements, en fonction de nos résultats lors des finales de Coupe d’Europe et de Top 14. Mais il sera supérieur à 30 millions d’euros.

Pouvez-vous nous le détailler ?

Il se construit autour de deux grands foyers de recettes. La billetterie nous a rapportés cette année 10 millions d’euros ; l’autre grand pôle, c’est le partenariat privé (et je précise, privé) qui s’élève cette année à 11,2 millions d’euros. Ensuite, nous enregistrons 4,8 millions de recettes au niveau du marketing, c’est-à-dire l’ensemble des produits dérivés de la marque RCT, mais aussi des produits de la brasserie. Puis plusieurs petites autres sources de revenus comme 180 000 euros provenant de la FFR pour indemnités sur la libération des internationaux, 1 million d’euros venus de notre équipementier Burrda, 1,4 million en provenance des droits TV du Top 14, 891 000 euros de ceux de la Coupe d’Europe et 800 000 euros qui proviennent des remboursements des accidents du travail versés par la sécurité sociale et nos assurances privées, lorsque les joueurs sont arrêtés sur blessure.

Dans vos recettes, vous comptez les remboursements de la sécurité sociale ?

Forcément, si je paye très bien mes joueurs, quand ils sont blessés, ils touchent de grosses indemnités. La sécurité sociale nous reverse ce qu’elle doit jusqu’au plafond réglementaire (7 500 euros, N.D.L.R.). Au délà, ce sont nos assurances complémentaires privées qui règlent la note.

Quid des subventions publiques ?

Alors sur ce sujet, je tiens à rétablir la vérité et là aussi je vais jouer la transparence avec vous, même si j’aimerais bien que vous posiez ce genre de question à l’ensemble des clubs professionnels. La SASP du RCT a touché pour la saison 2013-2014, 2,9 millions d’euros de subventions dont seulement 70 000 euros de la région Paca, le reste venant du Conseil Général, de la communauté d’agglomération de Toulon, la TPM et de la mairie. Depuis plus d’un an, j’entends tout et n’importe quoi sur ce sujet, notamment la somme de 6 millions d’euros. Mais on parle d’argent public. Croyez-vous que l’état et les autorités fiscales accepteraient que des collectivités publiques nous subventionnent pour un montant supérieur à celui autorisé ?

Le budget de Toulon sera-t-il à l’équilibre ?

Nous sommes « contraints » de faire des bénéfices. Pour répondre aux exigences de la DNACG, nous devons passer nos fonds propres de 10 à 20 % de notre masse salariale. L’augmentation sera financée par les bénéfices de la saison. Si nous parvenons à réaliser le doublé, celui-ci sera supérieur à 1 million d’euros, en cas de double défaite il sera compris entre 300 000 et 400 000 euros. S’il n’y a qu’un titre, ce sera entre les deux.

Quel est le montant de votre masse salariale ?

Il est très exactement de 8,55 millions d’euros pour l’ensemble des joueurs. 

Le RCT n’atteint pas la limite du salary cap fixé à 10 millions d’euros cette saison. On a du mal à y croire… 

Je travaille avec l’équipe administrative de la SASP pour ne pas atteindre le plafond. Pour cinq ou six joueurs, nous avons mis en place un dispositif tout à fait légal et pas du tout secret, qui nous permet de leur verser un complément de salaire qui n’entre pas dans le calcul de la masse salariale. Prenons l’exemple de la rétribution de Jonny Wilkinson. Il y a une part de son salaire, la plus importante, qui est prise en compte dans notre masse salariale.

Et puis ?

Nous avons créé avec Jonny Wilkinson, une société qui commercialise les produits de la marque 10. Cette société domiciliée en France, réalise un véritable chiffre d’affaires grâce aux casquettes, t-shirts, polos, etc. à l’effigie de Jonny. Vous savez, ce sont les produits où l’on distingue la silhouette de « Wilko » siglée du numéro 10. Est- ce que les bénéfices et droits à l’image payés à Jonny à ce titre sur ces produits doivent intervenir dans le calcul de son salaire de joueur ? Je ne le crois pas. Processus identique sur le droit à l’image que les joueurs touchent sur la marque RCT. Après, je tiens à préciser qu’il s’agit de compléments de salaire, de versements à 6 chiffres et pas à 7 comme j’ai pu le lire ici ou là. J’aimerais bien mais pour le moment, la marque RCT n’est pas capable de rétribuer ces collaborateurs à ce niveau.

Concernant vos six gros joueurs, on comprend le fonctionnement. Mais comment arrivez-vous à payer tous ses internationaux que vous avez engagés ?

Là aussi, de nombreux observateurs émettent des doutes.. Je sais qu’il y a beaucoup de fantasme autour de ça. Je prends des risques, c’est tout. Je vais vous expliquer mon dogme dans les affaires. Quand j’ai deux euros en banque, j’en dépense quatre pour en gagner huit, quand les autres vont en investir un et en épargner un. Croyez-moi, cela me cause quelques nuits blanches mais je suis persuadé que c’est comme cela que l’on réussit. D’ailleurs, l’an passé il était urgent que l’on décroche un titre pour assurer la santé financière du RCT. Les objectifs sportifs sont toujours en corrélation avec des objectifs financiers. En sport, l’un ne va pas sans l’autre.

Pour vous, un club en bonne santé financière est donc d’abord un club qui gagne ?

Oui, sans aucun doute. Tu peux mettre en place toute sorte de politique d’économie ou d’investissement, en sport professionnel, le premier résultat qui important c’est celui du week-end sur le rectangle vert. Il conditionne tous les autres.

Payez-vous les joueurs, et notamment les internationaux étrangers, depuis des sociétés basées à l’étranger ?

Non. C’est une autre contre-vérité qui circule. Je sais que l’on dit dans le milieu du rugby que je paye mes joueurs anglais depuis Jersey. Mais c’est faux et facile à vérifier. D’ailleurs, sachez qu’ à cause de ce genre de rumeur, j’ai été doublement contrôlé cette année par la DNACG et l’Urssaf. Le patron de la DNACG s’est déplacé en personne à Toulon durant deux jours et il n’a rien eu à dire sur notre gestion. Au contraire, je crois qu’il a été séduit, d’après ce qu’il nous a dit. Après, depuis 1987, pour l’ensemble de mes affaires et donc pour le RCT, je n’ai qu’une seule banque. Elle n’est basée ni en Suisse, ni dans un paradis fiscal mais boulevard de Strasbourg à Toulon. Il s’agit du CIC Société Lyonnaise de Banque. Encore un fantasme qui s’évapore. Je suis fidèle et le capital social de toutes mes sociétés
est domicilié dans cette agence.

Si l’on vous écoute, le RCT pourrait très bien vivre, économiquement parlant, sans Mourad Boudjellal ?

Absolument. À mes débuts de président, il m’est arrivé de payer sur mes deniers personnels des joueurs. Mais je ne le fais plus aujourd’hui. Je ne place plus d’argent dans la SASP, et ce depuis plusieurs saisons. Je ne suis plus que caution personnelle pour la ligne de découvert autorisé de la SASP sur le compte principal. C’est tout.

Quelle est la dernière fois où vous êtes intervenu personnellement, dans les finances du club ?

Il y a trois ans, nous souhaitions libérer un gros joueur avec qui on était encore engagé contractuellement. Nous avions demandé de payer en trois fois ses indemnités, car elles étaient importantes et il avait accepté parce que je m’étais porté caution sur le versement. Mais depuis, non, le club va bien, se développe et s’autofinance. 

Comment faites-vous pour justement maintenir cette croissance ?

D’abord, le club s’est énormément professionnalisé. Je suis souvent sur le devant de la scène mais derrière, j’ai une équipe d’une quarantaine de salariés qui se démène pour la bonne marche du club. À mon arrivée, il n’y avait que six personnes au sein de la structure. Là aussi, on s’est beaucoup développé et on continue. Nos bons résultats depuis deux ans nous ont permis d’accélérer. Qu’estce que vous croyez ? Le secret, c’est le travail. Nous avons quatre boutiques physiques, nous allons en ouvrir une cinquième en 2015 et une deuxième brasserie ouvrira bientôt ses portes, dans un centre commercial de La Valette. Nous aurons l’an prochain 150 points de vente en région PACA et nous venons de signer avec un distributeur pour que les produits RCT soient vendus partout en France. J’essaye simplement de monétiser le formidable engouement que suscite notre club. Et puis, je crois aussi que nous sommes assez agressifs au niveau commercial. Au rugby on a l’habitude de dire que la star c’est l’équipe. Pas chez nous. La star est allégorisée par les deux ou trois recrues de l’année, au Rct. Je construis alors l’image du club autour d’eux, avec un renouvellement incessant des
produits. Au niveau commercial, le supporter qui a acheté des produits estampillés Tana Umaga ou Victor Matfield a aujourd’hui pris un coup de vieux. Il lui faut ceux de Jonny Wilkinson ou Bryan Habana. L’an prochain j’espère qu’il achètera ceux de Leigh Halfpenny. On fait du commerce, c’est tout.

Quels sont vos autres axes de développement ?

J’en vois un: la possibilité d’organiser, dès l’an prochain et dans ce Vélodrome rénové pour l’Euro de foot, des matchs dans une enceinte ultramoderne et pouvant accueillir 68 000 spectateurs.

Vous tournerez-vous donc uniquement vers Marseille, pour vos délocalisations ?

Aujourd’hui, nous sommes en négociations avec Nice et Marseille. Tout est ouvert. Attention, je suis attaché à Toulon et à Mayol, mais trois ou quatre superbes affiches peuvent -et doivent, sur le plan financier- être organisées dans des grands stades. 

Malgré la clarté de vos explications, Toulon reste tout de même l’un des clubs les plus subventionnés du Top 14…

Oui, mais le RCT contribue au rayonnement de la ville à travers la France et l’Europe. Que viennent chercher les partenaires qui nous soutiennent ? De la visibilité. Toulon, par ses résultats mais aussi à cause de mon tapage médiatique ou celui de Bernard
Laporte, permet aux caméras d’être focalisées sur nous. Nous avons calculé que sur les six derniers mois, la ville de Toulon aurait dû débourser 18 millions d’euros pour obtenir la même visibilité médiatique. Je concluerai mon propos ainsi: je suis moins
choqué par les subventions publiques allouées au RCT que par un club se faisant payer un stade avec de l’argent public, tout ça faire 6 000 personnes par week-end. Un champ et une barrière auraient suffi.

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28 Commentaires

  1. Reg 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    J’adore le dernier message pour le racing :yes:

    • San Nari 21 mai 2014 at 22h- Répondre

      Ou plutôt le Stade Français et son stade Jean Bouin hors de prix ?

    • Ri 22 mai 2014 at 13h- Répondre

      Tiens prends toi ça dans les dents Jacky !!

  2. lilu 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Un entretient très intéressant. Je n’ai aucun doute sur les qualités de MB en tant qu’entrepreneur, et c’est la force de notre club aujourd’hui, il faut le reconnaitre.

  3. Moom 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Interview sympa ,en espérant que ça apaise une partie de nos détracteurs.

  4. farci83 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Pour que ça marche il faut gagner tout le temps c’est ça le probleme

  5. eric.7283 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Voilà c est claire Maintenant..
    Lui au moins ne cache rien tout est limpide.
    Curieux de lire les autres président.
    Mais bon cet homme n est pas assez stratège sur l économie pour être élu a la ligue…
    C est drôle ça…

  6. Chris83160 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Ce système par contre est très très fragile . Si demain tu tombe dans le ventre mou .. T’es mort

    • ron 21 mai 2014 at 19h- Répondre

      Mais dans tous les sports pro un club c’est une marque et sans victoires il n’y a pas de retombées et plus d’argent!
      Sinon on n’est plus dans le domaine sportif.

      • chepa 22 mai 2014 at 01h- Répondre

        Oui ou si les stars brillent moins. C’est sur qu’à ce niveau Wilko c’était la super pioche; ça peut ne pas durer car une star ça s’achète mais avec ce charisme c’est plus dur surtout vers un public féminin.On ne remplace pas facilement Jonny sur le terrain mais encore moins facilement sur le marketing.

  7. Corsinental 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    C’est assez clair je trouve. ..
    De toute manière s’il y avait un loup, avec tous les contrôles qu’on a, ils l’aurait déjà débusqué. .. 😀

  8. PHIL DE FIGA 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    5 Commentaires : 2 déjà sceptiques ……..
    Evident que si l ‘ on termine 8eme l ‘ an prochain , on pourra pas augmenter la voilure …C ‘ est pas pour autant que l ‘on serait condamner à la pro D2 l ‘ année suivante .
    J ‘ espère au moins ne pas lire dans quelques minutes qu ‘il ne parle que d’ argent ..

  9. Lolotoulon 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    Système fragile ? Mais il était identique en pro d2 et l’anne ou on se sauve a Dax …. Pareil . La seul fragilité d’un système économique et commercial c’est la concurrence . Et au niveau sportif à Toulon le rct n’en a aucune et au niveau régionale aucune dans le rugby ….. Bref même sans titre la machine est lancée ….l’important n’est pas de gagner mais pour Mb de rêver ….

  10. Corsinental 21 mai 2014 at 19h- Répondre

    D ou l’intérêt d’avoir un homme d’affaire qui a fait ses preuves aux commandes (comme Altrad à Montpellier). Avec eux, peu de copinage et de magouilles internes pour découvrir un beau jour que c est la merde et se retrouver en pro d2. .. :talktothehand:

  11. Agostinosxm 21 mai 2014 at 20h- Répondre

    Je vais vous expliquer mon dogme dans les affaires. Quand j’ai deux euros en banque, j’en dépense quatre pour en gagner huit, quand les autres vont en investir un et en épargner un.Mourad Boudjellal

  12. thierry du 13 21 mai 2014 at 20h- Répondre

    Le site http://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-mourad-boudjellal-revele-dessous-finances-rct-2105141514.php donne le détail… Produit dérivé et brasserie pour 4,8 M€! Un filon à exploiter, l’augmentation de la mousse… Ok @georges ?

  13. Gilles Pillot 21 mai 2014 at 21h- Répondre

    Il est énorme ce mourad !!! Comme dis Yves Pujol ( aïoli )  » Mais non ce n’est pas un arabe !! Il a des sous !!!  » il est surtout très intelligent et il aime sa ville et son club longue vie a lui il apporte de la joie aux gens dans cette période de merde !!!! Gilles

  14. Momo 21 mai 2014 at 21h- Répondre

    Mouai, oblige ee poursuivre la course a l armement quitte a mettre dans les pattes dun armittage a l arriere pour renouveler la vente de maillot et continuer le volume et eviter la lassitude. Je suis vraiment, mais alors vraiment pas convaincu que ce systeme ne soit pas suicidaire, et que dire des quatre plus belles affiches dans le 13, et que dire du passage ou Toulon et ses impots doivent deja se sentir honore d avoir encore les petits matchs, mouai, mouai, bof bof effectivement ca brille vite, ca monte en tourbillon en lancant des paillettes et ca genere du CAHT, oui mais apres?

    • Etnica 21 mai 2014 at 22h- Répondre

      Ben ça fait déjà 8 ans que ça dure papa.

      MB a su créer une offre qui a trouvé sa demande. Et surtout diversifier ses rentrées d’argent pour augmenter son budget, d’année en année.

      Il utilise l’image du club comme magnifique vecteur pour son business plan.

      Le RCT Store génère 2 fois plus de CA qu’il y a 5 ans. 10 millions de CA fin 2012 pour un EBE de 1,6 millions donc on ne peut pas dire que ça ne tourne pas.

      Le RCT café qui n’existait pas il y a 3 ans et qui génère 1 millions d’euros, un deuxième ouvrira bientôt.

      150 points de ventes dans toute la france où acheter des produits estampillés RCT.

      Une hausse assez nette de la billetterie (2ème affluence pour les matchs de TOP 14 derrière UBB) mais sans compter les ventes de coupe d’Europe à laquelle l’UBB n’est pas invité, c’est con pour elle….

      Les droits TV qui augmenteront encore sûrement dans les années futures, ne nous y trompons pas, le rugby a le vent en poupe… Ca fait 25 ans que je suis le rugby, je n’ai jamais vu autant de monde s’y intéresser.

      Alors oui tout peut s’écrouler. Si pendant 5 ans tu finis hors des 6 places européennes, si ton public ne réponds plus présent, si tu multiplie les mauvais choix stratégiques, si d’autres clubs te passent devant en notoriété etc… mais pour le moment MB mène bien sa barque.

      Et pour répondre à ta dernière question « et après ? » Ben ça rend juste heureux des milliers de gens, ça créé des emplois, ça fait parler de la ville un peu mieux que l’époque « sombre », ça créé une émulation dans le TOP 14 et surtout ça fait bien chier les pardessus du « système » et ça, en soit, c’est déjà un succès.

    • max 22 mai 2014 at 10h- Répondre

      9a lance des paillettes, mais ça marche, il n’y a qu’à voir les résultats …. 3ans, 6 finales …. Donc qu’est ce qu’il faut d’autre dans un sport professionnel de plus que ça pour que ça marche que ? On a pas la chance d’avoir un mécène pour nous assurer un confort économique … Du coup effectivement, cette politique dépend des résultats sportifs qui génèrent un engouement qui lui même permet ce développement … Mais cela est vrai dans toutes les organisations sportives qui n’ont pas un président « no limit ».
      Cf. l’Olympique Lyonnais en Football …. Au top pendant 10 ans, erreurs de choix sportifs –> perte de résultats, de moyens et de visibilité.
      Son intelligence est aussi d’avoir été chercher un cador pour être à la tête du sportif et de laisser Bernard faire ses choix en recrutement… Et le Bernard, il a du flair et du vécu …
      Donc on ne peut que féliciter le travail …

  15. Momo 21 mai 2014 at 21h- Répondre

    Et les supporters n ont meme pas le choix de prendre un abonnement des petits matchs a Mayol, ils achettent un spectacle sans connaitre la salle ou il abandonne leur passion parfois unique…..mouai mouai mouai

  16. San Nari 21 mai 2014 at 22h- Répondre

    On le sait que c’est un très grand entrepreneur, à la limite du génie en stratégie de développement commercial. Par contre quand on l’écoute, sur certains passages on se demande si on parle encore de sport ou d’une boite qui fait dans l’événementiel ou dans le textile. Après c’est le rugby moderne, c’est certain. Le rugby des champs c’est fini. Ses explications sont claires même si j’aime moins le dernier paragraphe, notamment lorsqu’il parle de son « tapage médiatique » et avoue à demi-mot que ça fait partie de sa stratégie commerciale.

    • Etnica 21 mai 2014 at 23h- Répondre

      C’est clair, ça fait bizarre mais c’est sa façon de parler car c’est un entrepreneur et avant on n’avait pas trop de profil comme lui dans le rugby donc on y est pas forcément habitué. Mais depuis 1995 le rugby est professionnel, ce qui induit des recettes et des dépenses, des employés (joueurs compris) etc… et un langage associé à ça.

      Faut juste s’y habituer c’est tout. Mais c’est sûr qu’il y a aussi un autre problème, c’est qu’en France, parler aussi directement d’argent a toujours été tabou. Dommage.

      Maintenant on ne peut pas lui reprocher non plus le vif intérêt qu’il porte à l’aspect sportif. Depuis qu’il a repris le club, on l’a souvent vu vibrer, pleurer, subir nerveusement lors des matchs.
      C’est un passionné et c’est le point commun que nous partageons tous avec lui.

  17. Basile83 21 mai 2014 at 23h- Répondre

    Merci président pour votre présence, votre travail, votre Amour pour le RCT. Mais attention maximum 2 à 3 délocalisations hors de Mayol Hcup et top14 confondu.
    Accélèrer les travaux d’extensions de Mayol.
    Je préfères le stade et les accotés  » bar, port, restaurants, boutique, ville, trajet, ambiance, etc….

  18. Cyril 22 mai 2014 at 05h- Répondre

    Il n’avait pas dis à un moment que les délocalisations étaient finies???

  19. gerard 22 mai 2014 at 07h- Répondre

    Ca ressemble a du soort us, il faut absolument faire du volume, TOULON va vite devenir un fardeau dans sa démarche vive le Rc paca, va falloir s adapter les gars. PACASSIEN ALLEZ ALLEZ ALLEZ ALLEZ ALLEZ ALLEZ PACASSIEN ALL……

  20. Ju83 22 mai 2014 at 07h- Répondre

    Et en plus on a encore de la marge sur le salary cap 😉

  21. Gilou gilou 22 mai 2014 at 08h- Répondre

    Perso, c un plaisir de voir cette equipe evoluer. Quel chance d être abonné pour voir se tels joueurs tous les 15 jours . ..
    le pb pour moi : les delocalisations… cette année : 1/4 des matchs (4/16 pour un abonné incl. 3 hcup) c trop.
    Si le rct propose des abonnements uniquement pour les matchs à mayol, ils vont bien voir ce que pensent les supporters de ces delocalisations (meme si on comprend bien l intérêt financier)