Pascal Papé: « Ce n’est peut-être pas une fierté, mais on l’assume complètement »
Pascal Papé: « Ce n’est peut-être pas une fierté, mais on l’assume complètement »
Le mardi 25 avril 2017 à 16:00 par David Demri
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Dans une interview accordée à L’Equipe, Pascal Papé est revenu sur la belle série du Stade Français entamée au lendemain du renoncement au projet de fusion avec le Racing 92. Et, pour le capitaine parisien, pas question de regretter d’avoir fait grève.
Au bord du précipice il y a un mois et demi, lorsqu’on lui a annoncé qu’il allait fusionner avec le Racing 92, le Stade Français va désormais beaucoup mieux. Depuis que le projet de fusion a été abandonné, les champions de France 2015 sont sur une série très positive. Revenus à la lutte pour les barrages (septièmes), les Parisiens se sont également qualifiés pour la finale de Challenge Cup grâce à leur victoire contre Bath, dimanche (28-25). D’après Pascal Papé, ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard. « L’idée, c’est de montrer sur le terrain ce qu’on a montré en dehors, à l’occasion de cette fusion, a expliqué l’international français (36 ans, 65 sélections) dans les colonnes de L’Equipe. On est allés puiser des choses qu’on pensait disparues (…). On est dans une communication lyophilisée, où il faut n’irriter personne, n’égratigner personne. Pourtant, il reste quelques caractères. L’annonce de la fusion, notre réaction, cela m’a rassuré sur ce qui restait de vivant dans le rugby. »
PAPÉ : « LA GRÈVE, ON NE L’A PAS CHOISIE, ON N’A PAS PU FAIRE AUTREMENT »
Après dix années passées dans le club de la Capitale, Pascal Papé raccrochera les crampons à la fin de la saison. C’est lui qui, le jour de l’annonce de la fusion entre le Stade Français et le Racing 92, a mené la fronde contre ses dirigeants. La grève de l’effectif parisien est l’un des éléments qui a poussé les deux présidents faire marche arrière et à renoncer à ce projet. « On a été la première équipe de rugby de l’ère professionnelle à faire grève, a souligné Papé. Ce n’est peut-être pas une fierté, mais on assume complètement. Cette grève, on l’a choisie ; en fait non, on ne l’a pas choisie, on n’a pas pu faire autrement : c’était viscéral. » Dimanche prochain, le Stade Français reçoit le Racing 92 (17h) à l’occasion d’un derby francilien qui aura forcément une saveur très particulière. Ce sera aussi très certainement le dernier match de leur emblématique capitaine à Jean-Bouin.
Source: rugby365.fr
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