Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse pour évoquer le match à venir contre le Castres Olympique, samedi soir au Stade Pierre-Fabre, pour le compte de la cinquième journée du Top 14.

Le coach Toulonnais s’attend à un périlleux déplacement. Extrait:

« Le contexte sera un peu le même car c’est toujours périlleux de se déplacer à Castres, et pas que pour Toulon. Ils ont une certaine expérience sur une certaine forme de jeu, un certain engagement, ils ont très peu de rotation dans leur effectif, ce sont souvent les mêmes joueurs qui jouent. Ils ont une continuité que nous n’avons pas pour X raisons : les blessures, les sélectionnés…

On sait où on met les pieds à Castres. Ils vont nous opposer une dimension stratégique encore plus poussée que celle de Perpignan. Ils ont une charnière d’expérience et ce sera à peu de chose près le match contre Perpignan, avec beaucoup plus de maîtrise de leur part. Castres est une équipe avec beaucoup d’expérience et elle maîtrise certains aspects de son jeu. Elle sait contrôler l’adversaire et l’emmener où elle veut. Il ne faudra pas se laisser emmener là où Castres veut nous emmener. »

Dans la foulée, Patrice Collazo est revenu dans les détails sur les raisons de la défaite de ses joueurs contre Perpignan. Extrait:

« Il faut mieux utiliser les armes que nous avons. Le plan de jeu contre Perpignan c’était le même que contre le Stade-Français. On n’a pas réduit la voilure. Notre plan de jeu était le même : ne pas jouer de nos 40 mètres. Aujourd’hui, il y a une dimension qui est primordiale, c’est de ne pas jouer de son camp, de ses propres 40 mètres et pousser l’adversaire chez lui. A partir de là on joue. Il n’y a aucune équipe du Top 14 qui joue dans ses 40 mètres. On avait mis en place des choses dans la stratégie pour occuper au pied, mettre Jaminet sous pression.

On a eu un jeu au pied trop court. Le peu de fois où on a joué dans le camp adverse, on perdait les rucks. On s’est fait gratter les deux premiers ballons. A partir de là, on ne peut pas enclencher. On est obligé de s’en remettre à des ballons de récupération. Donc on va se servir de nos armes. On a des joueurs qui ont de longs coups de pieds et que nous n’avons pas utilisé à Perpignan. Je pense à Thomas Salles qui va nous donner d’autres solutions ce week-end.

Il y a une répartition des rôles à avoir dans la ligne des trois-quarts : le 9, le 10, le 12 et le 15 car aujourd’hui, on a plusieurs joueurs capables de prendre le jeu au pied pour décharger le 10 de la pression car quand vous avez qu’un joueur à chasser, vous montez à quatre sur lui et vous le mettez constamment sous pression. Donc on va essayer de trouver d’autres options. Les options on les a. Il faut juste les utiliser à bon escient et pas s’en remettre qu’à une seule personne sur un match de 80 minutes. »